Sport & santé – exemples de pratiques à risque

Publié le 14 avril 2018 par Hervé Lifextend @Life_Xtend_App

Avec la santé, on ne plaisante pas ! surtout lorsque les enjeux se résument à votre bien être. Loin de la leçon paternaliste incitant à répéter les conseils de nos parents, la prévention santé lors de la pratique de tout type de sport requiert une attention continue. Car lorsque le corps flanche ou que les maladies s’installent, les solutions se réduisent comme une peau de chagrin. L’exemple le plus éloquent reste le sport. Car sport et santé sont un tandem utile pour tous. La pratique du sport étant par essence une source de bien être, il est nécessaire d’en faire une habitude. Toutefois, même si nos « train-train quotidien » sont emplies de bonnes intentions, prenez garde aux mauvaises routines. Illustration avec trois exemples nocifs au possible de sport et santé

La marche rapide ou sportive… à proximité d’une usine

La marche recèle de bienfaits. Elle permet de bouger son corps, soulager son esprit et l’effet augmente lorsque la pratique est effectuée dans une lieu naturel. Quelle soit pratiquée de manière sportive – simulant une course – ou en détente, la marche est ce qui lie tous les membres de l’espèce homo ( Erectus, Ergaster, Sapiens etc.. ) dans son évolution.
Toutefois, votre terrain d’expression est très proche d’une zone classée SEVESO ou que vous êtes à cheval avec les limitations d’une usine à traitement chimique, les chances pour que la contamination des substances rejetées vous atteigne explose ! Surtout si vous décidez d’en faire une pratique régulière… Car la fréquence d’exposition accentue la possibilité de contamination. Il est toujours important de faire le repérage aérien des lieux où vous passez le plus clair de votre temps. Car parfois de mauvaises surprises peuvent apparaître. Amiante, métaux lourds, etc… le cocktail des substances dans l’air, dans le périmètre élargi d’une usine, fait froid dans le dos ; les conséquences également ! Pour une personne dont le terrain de jeu depuis plusieurs années se trouve être une zone exposée à des substances nocives, le système respiratoire à simple titre d’exemple peut être atteint. Par principe de précaution, assurez que votre terrain naturel se situe à au moins dix kilomètres d’une usine ou de toute source de rejet toxique.

Les parties de football… sur terrain synthétique

Derrière chaque coupe du monde ou événement international, le football gagne des nouveaux adhérents. Conséquences, des jeunes vont se défouler sur une pelouse proche ou mieux encore, un terrain synthétique ! Grâce à ce revêtement unique, plus besoin de regarder le temps qu’il fera dehors, votre enfant ou vous même pourrez jouer à loisir dans un « soccer stade » inauguré récemment. Une pelouse synthétique, quelques billes de caoutchouc et le tour est joué, vous pourrez vous amuser toute l’année plusieurs fois par semaine… Sauf que ! Il est désormais reconnu que les caoutchoucs utilisés sur les terrains synthétique sont composés de granulat de pneu. En clair, des pneus usagés sont broyés et ajouté à une fausse herbe. Très économique, ce procédé a convaincu bon nombre d’équipementier en terrain de foot synthétique de franchir le pas.

L’EXPOSITION CANCÉRIGÈNES SELON VOTRE DÉPARTEMENT DISPONIBLE ICI

Mais le problème se situe justement sur le granulat de pneu qui contient beaucoup de substances nocives… HAP ( hydrocarbure aromatique polyclinique ) , adjuvants, contaminations divers et aussi métaux lourds. Ce cocktail de substances négatives reste ancré dans la vie du pneu pour se retrouver sous vos pieds. Mais comme les granulats de pneu, sous forme de mini billes, sont en contact permanents avec le corps – surtout pour les gardiens de foot qui multiplies les plongeons… – le risque revient à se frotter régulièrement la peau sur un pneu usagé. Sachant que la concentration en HAP d’un pneu usagé non traité est forte et que l’exposition à la substance est cancérigène, sport et santé ne sont clairement pas représentés sur un terrain synthétique. Par évidence, si vous jouez de manière occasionnelle, le risque est nul. Mais si votre passion est le football en salle ou sur terrain synthétique… il est peut être temps de poser la question de la composition du sol à l’entreprise aux organismes qui vous octroie l’espace…
Sachez enfin à simple titre informatif que la ville de New York, Amsterdam ou encore la Suède ont interdit l’utilisation de billes de pneus sur les terrains synthétique de leur état, ville, commune. Une information qui fait quelque peu réfléchir…

Rien de tel qu’un footing en plein centre ville… pour s’encrasser

Le sport se conjugue souvent avec le footing, son plus simple appareil. Une tenue de combat, des chaussures un short et le tour est joué ! Avec plusieurs pratiquants chaque année, le footing gagne beaucoup de nouveaux adhérents. Empli de bienfaits sur le corps, le footing au même titre que la marche est un accélérateur de bien être, une véritable cure de jouvence. Seulement, la pratique de cette dernière ne doit pas oublier un point central, le lieu ! Car le footing en plein centre ville, qui plus est aux heures de circulation intense n’a rien de très utile pour nos poumons. Entre l’usure des pneus – et la présence de HAP, adjuvants etc – la pollution aux particules fines et diverses sources de pollution propre aux centre-ville, le cocktail ingéré peut devenir vite nocif à haute dose. Là encore, la fréquence est la clef du potentiel d’intoxication, gommant un grande partie des bienfaits générés.

Mais rassure-vous, en cumulant une activité en ville et en pleine nature, dans des zones hors de la pollution industrielle, vous retrouverez sur la durée les effets naturels de ce sport si évident pour la santé, qu’il devrait être imposé dès le plus jeune âge.

Pour connaître les risque environnementaux de votre département, consultez la partie « bien être quotidien » présent dans l’application Lifextend. Précision et transparence assurée. La seule contrainte ? Télécharger l’application, il n’y a rien de plus simple et efficace !