Le G8 se tient de lundi à mercredi à Toyako au Japon. Les dirigeants des 8 pays les plus roiches du monde, Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon et Russie, se réunissent pour parler climat et environnement. Comment ne pas verser dans un immense constat d'impuissance. Ses sommets se répètent et se ressemblent: discours, photos, réunions, discours, réunions. Parfois, des alter-mondialistes parviennent à troubler le bon déroulé.
Le changement climatique, qu'y pouvez-vous ?
"Je serai constructif. Je me suis toujours fait l'avocat de la nécessité d'une approche commune et cela commence par un objectif" a expliqué Bush en arrivant. On croit rêver. Les Japonais espèrent parvenir à un accord qui réduirait de 50% les gaz polluants d'ici 2050. A force d'attendre, on va dépasser l'espérance de vie de la planète.
Paradoxalement, la flambée du pétrole a été la meilleure solution, involontaire, à une prise de conscience écologique généralisée. L'efficacité énergique devient obligatoire, pour tous.
Nicolas Sarkozy est arrivé sans son épouse, occupée à la promotion de son album. Samedi, il a avait expliquait, avec raison, que le G8 devrait s'ouvrir à la Chine, l'Inde, l'Afrique.
"Je pense que ce n'est pas raisonnable de continuer a se réunir à huit pour régler les grandes questions du monde, en oubliant la Chine - un milliard 300 millions, d'habitants - en n'invitant pas l'Inde - un milliard d'habitants - en ayant aucun pays arabe, en ayant aucun pays africain et en ayant aucun pays de l'Amérique latine""Ce n'est pas raisonnable, ce n'est pas juste, le monde est universel, le monde est multipolaire"
"On ne peut pas dire à huit: 'on va régler les affaires du monde'. La vérité, c'est que si on veut la paix et le développement dans le monde, il faut que tout le monde soit invité. Je n'accepte pas qu'un continent d'un milliard d'habitants comme l'Afrique n'ait pas un pays pour le représenter à la table des grands de ce monde",