Voici un nouvel épisode de pétage de plomb d’un joueur de football d’aujourd’hui. Après Frédéric Piquionne (l’esclave stéphanois qui voulait troquer ses chaînes pour d’autres plus dorées à Monaco) et Joan Gouffran (avec son caprice de vouloir partir à Paris l’été dernier avant de se rétracter l’hiver venu). Jimmy Briand (22 ans, 119 matches de ligue 1 pour 20 buts) est dans le collimateur de Paul Le Guen l’entraîneur du PSG. Le technicien breton apprécie le joueur qu’il a connu lorsque celui-ci était dans les équipes de jeunes et souhaiterait l’associer à Guillaume Hoarau en attaque. La polyvalence du joueur et sa bonne qualité technique pourrait en faire un ailier droit percutant dans un système en 4-3-3. Mais en 4-4-2 pourrait-il faire oublier Fabrice Fiorèse, là où Pierre-Alain Frau, Fabrice Pancrate et Amara Diané ont tour à tour échoué ?
Le club de la capitale a formulé deux offres de sept et huit millions d’euros. Le manager du Stade Rennais ne les a pas considéré comme étant « une bonne offre ». C’est quoi une bonne offre ? 12 millions d’euros croit-on savoir du côté de l’Équipe. Un chiffre qui le place à hauteur du transfert de Hatem Ben Arfa (21 ans, 63 matches de ligue 1 pour 14 buts) de Lyon à Marseille. L’attitude lyonnaise sur le marché national des transferts ne conduirait-il à pas une inflation sur chaque joueur jeune, doué, mais n’ayant rien prouvé ? L’achat de Miralem Pjanic à Metz pour 7,5 millions d’euros donnant de l’eau à ce moulin…
Il menace d’arrêter sa carrière.
Cependant le joueur est toujours sous contrat avec le Stade Rennais. Et si son souhait de changer d’air est, sinon légitime, au moins compréhensible, il n’en reste pas moins un joueur sur qui compte Guy Lacombe et son équipe. Le transfert d’un joueur ne se permet qu’entre trois parties qui sont tombées d’accord : Le club vendeur, le club acquéreur et le joueur (ou ses représentants).
Si l’avis du joueur était autrefois plus qu’anecdotique, on assiste désormais à l’accomplissement d’une génération à l’orgueil démesuré et qui estime, le lecteur mp3 fixé sur les oreilles, que c’est à elle de décider de quoi demain sera fait. Qui a dit qu'on marchait sur la tête ?