L'hiver 2017-2018 a été froid et pluvieux à souhait, un véritable hiver. La terre du jardin et du potager à bien été arrosée et émiettée et les souches dormantes des maladies et insectes nuisibles ont été détruites par les gelées importantes de Janvier et Février...
En tout cas, nous l'espérions, car force est de constater que les chenilles de pyrales ont survécu à des épisodes de froid pourtant sévères. Dans la région Toulousaine, malgré des nuits à -10° nous avons eu la désagréable surprise de découvrir dès la mi-Mars des chenilles de pyrales vivantes, en quantité non négligeables et bien protégées dans leur abri de feuilles collées.
Quelques jours plus tard, à la faveur des journées ensoleillées de fin Mars, ces chenilles ont commencé à sortir de leur léthargie et attaquer, d'abord assez discrètement, le grignotage inexorable des feuilles les plus tendres...
Si l'on n'y prend garde, en quelques jours dès le mois d'Avril les chenilles reprennent toutes leur activité et les dégâts peuvent être déjà considérables.
Pour lutter contre la reprise de ces "souches dormantes" de pyrale du buis, seuls les traitements au Bacillus Thuringiensis sont en mesure d'éradiquer efficacement les populations de chenilles.
Ces traitements s'appliquent soit à l'entrée de l'hiver pour neutraliser ces souches dormantes ou bien au tout début du printemps pour les éliminer avant la reprise de leur activité.
N'attendez donc plus, visitez vos buis de toute urgence, effectuez les tailles de printemps et traitez avec un insecticide biologique contre la pyrale du buis dès les premiers rayon de soleil.