En l'espace de moins de 24 heures on a eu, en tribune, deux multi millionnaires et une organisation multi-millionnaire.
Qui nous ont rempli de leurs conneries.
En premier lieu, il y a eu la surréaliste conférence de presse du directeur gérant du Canadien et du propriétaire du Canadien. Respectivement Marc Bergevin et Geoff Molson. Voilà une entreprise multi- millionnaire qui offre le contraire de la qualité, qui ment à ceux qu'ils servent en cachant des blessures afin d'engranger le plus de profits plus longtemps, et qui a le culot de venir nous parler comme si nous étions des enfants d'école.
Vous connaissez beaucoup de dirigeant d'entreprise visant un employé en particulier? On a dit que Carey Price devait être meilleur...DUH! vous croyez qu'il ne se le dit pas lui-même? il fallait entendre le boss le dire aussi? C'est Carey qui devrait non seulement arrêter toutes les rondelles, mais en plus marquer tous les buts? Montréal ne marque pas. Jamais. Des matchs de 6-4, ça existe peu impliquant Montréal du bon côté des buts. Montréal ne marque pas de buts. Et ça, la gardien n'y peux rien. Le directeur gérant ne semble pas l'avoir encore admis. Moi, je m'étonne encore que Carey n'ait pas demandé de changer de club. On ne lui donne tellement rien devant. On s'attend à ce qu'il vole tous les matchs. Et après, on se plaint qu'il ne l'ai pas fait.
Le proprio, lui nous as parlé du prix des hot dog et de la variété des aliments au Centre Bell.
En bref, les millionnaires nous ont parlé de marketing et on tenté de soigner leur image. Qui, étrangement, malgré de la médiocrité en bonne quantité, continue de générer des millions.
Les millionnaires ont fait semblant que la dernière saison les avait affecté mais dans le fond, continuez de nous rendre millionnaires, on tentera de soigner nos problèmes d'attitude dans le vestiaire. Raison qu'on a improvisé comme excuse en fin de saison pour expliquer nos insuccès.
Quand l'attitude des salariés n'est pas bonne, on déplace le salaire ailleurs.
C'était pas une conférence de presse sur le sport. C'était une conférence de presse d'affaires.
Vous avez vu, le même soir, Donald Trump réagir au raid de la commission d'enquête du commissaire Mueller, au bureau de l'avocat personnel de Trump, Micheal Cohen? Les enfants de nos enfants étudieront ce type de vidéo un jour. Le mot "disgraceful" et son dérivé "disgrace" est prononcé plus de 5 fois dans le premier 4 minutes de son intervention. Donald, en parfait humoriste, ose parler "du plus grand conflit d'intérêt" de l'histoire des États-Unis (rires ici). Il n'est pas du tout en position pour donner des leçons à qui que ce soit là-dessus. Dans son délire, il tente d'associer le mot "crime" aux démocrates alors que c'est lui et toute sa famille qui est sous enquête. Parce que Donald, et sa famille se sont entourés d'illégalité toute leur vie. Faut donc pas s'étonner que la justice, la vraie, traîne maintenant autour de la Maison Blanche.
Mais le millionaire joue la victime. Et tente de nous remplir de ses innombrables mensonges. La moitié de ce vidéo, qui devait causer de la réaction Étatsunienne face à la dernière attaque chimique de la Syrie sur son propre peuple, est du pur délire. Une escalade d'abrutissement de la part de quelqu'un qui voit son "fixer", celui qui le sortait continuellement du pétrin, se faire coincer, et qui se sent maintenant pas mal tout nu.
Il ne peut même pas compter sur sa femme qui habite ailleurs depuis longtemps. Préférant vivre ses constantes humiliations loin de celui qui les inflige à sa nation.
Le 8:56 du video peut se traduire, (c'est aussi mon métier) par une seule phrase:
"Je pensais que j'étais au dessus des lois avant, alors comme président, je pensais que ce serait plus facile encore"
Tout le reste, c'est de la crème solaire à mettre dans les valises que nous sommes. Pour faire écran.
Mark Zuckerberg a jasé avec le Sénat puis le lendemain avec le Congrès des États-Unis mardi et mercredi. Zuckerberg se calisse de nos intimités. Il l'a mainte et mainte fois dit, la confidentialité est surévaluée. Le sénat a eu l'air d'une bande de vieux boomers voulant se faire expliquer leur propre téléphone intelligent par un petit gars de 33 ans, à la voix de Bert dans Sesame Street, qui prétend se dire désolé des vols d'identité, mais qui s'en calisse, croyez-moi.
Il est très riche et ne veut que sauver la mise face à la chute boursière potentielle de son produit.
Avoir mis sa cravate deux jours lui a pourtant été bénéfique puisque Facebook a engrangé 4 millards sur les marchés boursiers depuis.
Sa parade, c'était de l'artifice. Zêtes pas tanné des mea culpas? Le congrès a eu l'air dépassé par quelque chose qu'il ne comprend pas. Zucky a sauvé son produit.
En sifflant gaiement jusqu'à la banque.
Finalement, 16 âmes ont maintenant fait leurs valises pour un nouveau monde suite au terrible accident impliquant l'équipe de hockey junior des Broncos de Humboldt. La thérapeute de l'équipe, Danya Brons a aussi perdu la vie, avant hier, succombant à ses blessures suite à l'accident.
Vous connaissez Jonathan Pitre? C'était un jeune garçon de 17 ans, atteint d'une très rare maladie de la peau qui rendait sa vie complètement impossible. Avertissement, les images sont difficiles à digérer pour l'oeil et le coeur. Voici son portrait. À défaut de pouvoir faire du sport, il en est devenu un très grand fan. De hockey surtout. Des Sénateurs d'Ottawa, d'où il était originaire. Il aura vécu 17 ans. Il est décédé de son impossible condition vendredi dernier. La veille de la catastrophe de Humboldt.
L'écrivaine Kerry MacGregor a rendu un bouleversant hommage aux deux tragiques événements avec un dessin tout simple, mais tellement touchant. Elle l'a d'abord publié anonymement, pensant que ça pourrait ne pas plaire, avant de dire qu'elle en était l'auteure, quand le dessin à fait le tour du monde virtuel.
J'ai en ai eu la larme à l'oeil, mercredi matin quand mon fils m'a mis au parfum de tout ça.
Sur le site GoFundMe, on a ramassé près de 10 millions de dollars pour les familles endeuillées, ce qui classe les sommes amassées pour la cause au 4ème rang des plus grandes sommes jamais amassées sur le site, dépassant maintenant la fondation venant en aide aux familles victimes de la tuerie d'Orlando en 2016.