Les exemples de collusion des forces de l’ordre avec l’extrême-droite ne cessent de s’accumuler, à tous les niveaux hiérarchiques, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. L’un des exemples les plus flagrants à mes yeux fut celui de Philippot qui, alors qu’il était haut fonctionnaire au ministère de l’intérieur, transmettait des documents confidentiels à la présidente du FN. Il y en eut depuis bien d’autres relayés ici, jusqu’au détail qui tue… publications facebook racistes à l’appui. Le cas Verdin n’est pas piqué des vers non plus, tout comme celui de Jallamion, ou de Chabaillé.
Or, si j’évoque tout cela aujourd’hui, c’est que ce dernier, qui défrayait la chronique judiciaire au point que j’éprouve le besoin d’en parler l’an dernier à la même période, c’est que mon devoir de suite m’oblige à vous faire savoir que ce Monsieur, qui a pourtant gravement failli, qui aurait donc logiquement dû être sanctionné, vient étrangement d’obtenir… une promotion.
Nous verrons dans le billet qui suit que le phénomène est d’autant plus préoccupant que le terrorisme d’extrême-droite, que je ne cesse de dénoncer ici sous des yeux incrédules (il est généralement minoré), et qui ne fait que répondre en miroir à la menace terroriste djihadiste, devient une réalité d’autant plus grave compte-tenu de l’objet de la haine de ces gens là qu’elle est prise au sérieux jusqu’au plus haut niveau de l’Etat par… la DGSI. CQFD. Comme je suis content d’être enfin entendu… N’en déplaise à Monsieur Collomb, qui de toute évidence partage les mêmes idées.