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L’archipel du mécréant

Publié le 10 avril 2018 par Le Journal De Personne

"Camarades ! Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Le Macronisme, c’est le contraire."

Le programme de son gouvernement n'est pas commun.

Il a son nom propre, sa volonté d'appropriation et son titre de propriété : la réversibilité.

Qu'est-ce que c'est que la réversibilité ?

C'est l'art de prendre l'effet pour la cause... de croire que pour bien tout comprendre, il faut que nous soyons nombreux à nous méprendre.

Ca vaut ce que ça vaut, mais c'est en même temps ancien et nouveau

Il faut prendre le train en marche pour que ça marche.

Il faut avoir toutes ses facultés pour avoir accès à la gratuité.

Il faut être crétin pour oublier qu'on est judéo-chrétien.

Pour bien contribuer au Bien commun, rien de mieux que de redistribuer les cartes : en rendant à César ce qui appartient à Dieu.

LAÏCITÉ, oui, mais pas pour tous.

Tout est question de "dosage", entre ceux qui disposent de la came et ceux qui la réclament ; car il faut des leaders et des dealers pour faire un monde... des fonctions qui fonctionnent, des leviers qu'on actionne et des médiateurs qu'on sélectionne.

Il faut nourrir le peuple, pour le servir, et pour le servir, ne pas lui servir n'importe quelle nourriture: les griefs de la SNCF, la vacuité de nos universités, le lien sacré entre la synagogue et l'église.

Car on ne peut se permettre d'être indulgents qu'avec les gens intelligents. Intelligents avec les nôtres, mais exigeants avec les autres.

Le monde est divisé en deux :

Les plus que tout et les moins que rien... et c'est aux seconds de se soumettre à la morale des maîtres qui ne propose plus mais impose la réussite.

En marche vers ce qui marche... en avant vers ce qui va de l'avant...

C'est ce que j'appelle : l'archipel du mécréant... qui ne se soucie pas des êtres mais de leur mouvement... du devenir de ceux qui ont un avenir.

La rupture c'est pour mettre fin à la saturation. On referme les plaies sans points de suture !

On privatise pour que la cité devienne une entreprise...

On mise sur les meilleurs pour que ça rentabilise...

Puis on fait appel à l'église pour qu'elle sacralise.

Tout le monde reconnaît la devise : on divise pour superviser...

Qu'importe le CERISIER, pourvu qu'on ait la cerise !

Qu'importe les malades, les pauvres, les vieux pour ceux qui vont bien et ont les moyens d'aller mieux...

Nous sommes laïcs pour les musulmans, catholiques pour les juifs et Juifs pour les catholiques.

Auteur interprète : Emeline Becuwe
Scénario : Emeline Becuwe
Actrice : Emeline Becuwe


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