Magazine France
Commençons par le premier et le plus petit des deux. Ce sinistre personnage, élu il y a maintenant un peu plus d'un d'un an par 53 % de nos compatriotes que je traiterais volontiers d'imbéciles mais que je me contenterais d'appeler naïfs continue à jouer les petits coqs de cour d'école.
Si je me lance dans la psychologie de bazar, je dirais que ces postures de matamore viennent du fait qu'enfant ou ado, il devait avoir du mal à jouer les cadors sans se faire sévèrement secouer par ses petits camarades. Devenu chef de l'État, le petit Sarkozy a toujours cette mentalité d'ado tête à claques, ce coté "Kesta t'es pas content , " d'autant plus facile quand on se cache derrière sa fonction ou ses gares du corps.
Dernière provocation en date, cette fameuse petite phrase sur les grèves qui seraient devenues invisibles en France.
Politique de comptoir une fois de plus, propos indignes de la part de celui qui est supposé être le "Président de tous les Français" mais n'est que celui des nantis.
Si ce cuistre connaissait quelque peu l'histoire, il saurait que sa rupture n'est qu'une ressucée Louis Philipparde. Il saurait aussi comment cette phase de l'histoire s'est terminée. Méfie toi Nicolas que les Français ne décident de te contredire par une grève massive. Oh, ce ne sera pas pour maintenant. Été, Tour de France (ce sport que tu aimes tant et qui te permettra de te monter, gaffe aux oeufs pourris, on sait jamais) et JO chinois où tu n'es d'ailleurs pas le bienvenu, les 2 mois qui viennent seront, socialement, calmes. On verra ce qu'il en est de la rentrée.
Bon, voyons maintenant du côté de l'histrion à mèche, premier ministre à apparitions irrégulières et à l'action incertaine. Après tout, si c'est Sarkozy qui dirige tout, ça sert à quoi un Fillon, d'autant que quand ce n'est pas Sarko, c'est Bertrand qui fait l'antisocial de service. Alors, je me répète, ça sert à quoi un Fillon ?
Apparemment à servir des propos d'une inélégance rare à Ségolène Royal. Etre adversaires poilitiques ne signifie pas se comporter comme un rustre. Surtout pour quelqu'un jouant volontiers les nobliaux sarthois, et sous prétexte de la nationalité de son épouse se prenant pour un gentleman farmer. Farmer, je ne sais pas, gentleman certainement pas. Et sans se prendre pour un anglais, que devient la légendaire galanterie française là dedans ?
Il est vrai que juste après la sortie de Raffarin vis à vis de la même Royal, Fillon est bien dans le ton de cette UMP qui, par l'intermédiaire de Devedjian traitait de salope Anne Marie Comparini.
L'UMP, grossière, méprisante, inculte et totalement décomplexée. La France de Bigard en somme