Top 3 des champions de la semaine 69

Après deux semaines d’interruption pour cause de législatives, le Top 3 revient avec un classement un peu particulier entièrement consacré à une championne d’exception qui a écrasé la concurrence grâce à trois actions dignes des plus grands. Pourtant l’opposition été rude, notamment avec un Alain Juppé des grands jours, auteur d’un superbe : "comment voulez-vous que j'aille? Vous aimeriez bien que j'aille mal. Si je pouvais crever, vous seriez contents. Ca vous ferait plaisir que j'aille mal, ça vous exciterait", à destination des journalistes au lendemain de sa défaite aux législatives. Une petite cure de repos au calme (au Québec par exemple) lui ferrait sans doute le plus grand bien
Rien ni personne ne pouvait empêcher Ségolène Royal de triompher cette semaine tant sa prestation a été de haute volée depuis dimanche 17 juin en s’offrant un hat trick :
1er but : alors que le PS réussit le tour de force sur les plateaux télés du deuxième tour des législatives de faire croire qu’il a remporté l’élection (bien aidé par des représentants UMP arborant des têtes d’enterrement), Ségolène Royal ramène la soirée à sa petite personne grâce à une fuite sur sa séparation avec François Hollande (info ne devant soi-disant paraître que le lendemain… dans un livre d’entretiens). En passant d’un coup de la TVA sociale à la scène de ménage, pas sûr que le débat politique y ait gagné…
2e but : plutôt que de reconnaître sa défaite à présidentielle, elle accuse désormais le projet du PS : "le Smic à 1.500 euros brut dans cinq ans ou la généralisation des 35 heures sont deux idées qui étaient dans le projet des socialistes, que j'ai dû reprendre dans le pacte présidentiel, et qui n'ont pas été du tout crédibles". Trop dur en effet, la pauvre elle a été obligée de défendre les idées du parti qui l’a désignée… idées auxquelles elle avoue désormais qu’elle ne croyait pas. On va finir par être rassuré qu’elle n’ait pas été élue !!!
3e but : maintenant qu’elle a bien vomi sur les idées du PS, elle annonce sa candidature à la candidature du parti pour… la présidentielle de 2012 en assurant qu’"il faut que le candidat à l'élection présidentielle soit désigné avant que le projet soit fait". Pas bête, comme une fois la désignation en poche elle pourra imposer ses idées au parti socialiste tout en profitant de ses infrastructures et relais pour mener sa campagne…
Et un, et deux, et trois , zéro !!!