Derniers diners avant ravaitaillement

Par Matlebat
Bonjour à tous,
Voici les dernières quilles dégustées avant d'aller au ravitaillement.
Vouvray, Chidaine Argiles 2008 : Un nez de pomme, légèrement cuite, note marqué de miel, de fruit confit, fond entre cire d'abeille et craie. La bouche est large à l'attaque puis tendue, profonde, matière ronde, sur la pomme cuite, un poil oxydé, note marquée de miel, d'épice safran, fond cire d'abeille. La finale est fraiche, tendue, du volume, pomme cuite, acidulée, note de miel, pointe épice safran, fond cire d'abeille. TB 89 (15,5) mais je l'avais trouvé bien meilleure en jeunesse (93).
Saint Julien, Chayeau Léoville Poyferre 2006 : Un nez gourmand de cassis, note d'épice réglisse puis boisé vanillé, pointe fraiche végétale, bourgeon de cassis, poivron rouge, fond moka fumé. La bouche est charpentée, large, ample, bien structurée par la tension, tanins soyeux, pleins, belle densité, sur le cassis mûr, un coté acidulé, note épice, puis poivron rouge plus marqué, ce qui donne une dominante végétale, fraiche, fond moka fumé. La finale est ronde, un peu abrupte, stricte (ce qui ne ressemble pas a poyferre), puissante et belle persistance de cassis, végétal, poivron, fond fumé. Excellent 92 (17) plutôt frais et profond mais gardant un coté aguicheur propre au cru très séduisant.
Gigondas, Guigal 2014 : Un nez encore discret puis à l'agitation ça prend vie, sur la cerise noire, la prune, note d'épice réglisse, souk, pointe garrigue herbe séchée, fond cacao. La bouche est corpulente, large, jolis tanins soyeux, c'est droit, tendue voir frais, sur la cerise noire, la prune, note épice réglisse souk, la pointe garrigue et le fond cacao. La finale est fraiche, acidulée, pas super dense mais de persistance intéressante sur la prune, la cerise, les épices et le cacao. TB 90 16 un classique conforme à ce que j'attends.
Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2011 : Un nez gourmand, de framboise mûr, de groseille, note réglisse, pointe ronce sous bois, fond boisé fumé épice. La bouche est corpulente, large, pleine, tanins soyeux, amples, c'est acidulé, gourmand, sur la framboise, la groseille, pointe ronce sous bois, note épice réglisse, girofle, fond boisé fumé pointe moka. La finale est fraiche, tonique, pleine, sur la framboise, la groseille, note épice réglisse, fond fumé. Excellent 92 (17) Pas la profondeur des grands millésimes, mais le plaisir d'un excellent Bourgogne.
Pauillac, Chateau Pontet Canet 2002 : Un nez expressif, de cassis, de mûre, note graphite, puis épice boite à cigare, fond tabac fumé. La bouche est charpentée, droite, plutôt ample à l'attaque, tanins soyeux mais un peu stricte, dans une structure fraiche qui se referme, pointue, sur le fruit noir, puis un coté frais/vif donne un côté fruit rouge, note épice typé boite à cigare, puis poivron limite rouge, fond tabac fumé. La finale est fraiche, droite, stricte, persistance honnête sur le fruit noir puis rouge, note boite à cigare, puis poivron, profil plus amer dans ce fond fumé tabac qui devient austère. TB 90 (16)
Châteauneuf du Pape, Janasse 2007 : Un nez puissant, opulent sur le fruit confit, le pruneaux, note d'épice patchouli, un côté banane, mais aussi vanille, fond fumé et balsamique avec un coté vernis, bref, too much, trop de tout, sucre, alcool… La bouche est charpentée, large, ample, puissante, sur l'alcool, tanins soyeux certes mais très vite du sucre, un côté vernis, note épice patchouli, puis banane, vanille fond balsamique mais ce coté vernis désagréable. La finale est ample, glycérinée, puissante, sur l'alcool, fruit confit, le kirch, les épices patchouli, fond balsamique. Plus du tout de mon gout, ces vins qui envoient au dela du raisonnable, avec un alcool évoluant vernis... Mieux après 8H d'aération, AB 85 (14) mais sur cette bouteille, pas une belle évolution par rapport à sa jeunesse (89) sur cette bouteille en tout cas.
Margaux, Chateau Malescot Saint Exupéry 1996 : Un nez de cassis un peu marqué d'un côté cuir/animal, note de poivron rouge grillé puis boite à cigare, fond tabac, fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, c'est frais et profond, sur le cassis, note encre puis poivron rouge grillé, fond fumé tabac mais le coté animal/viande fraiche manque un peu d'élégance (Daniel aurait mis la bouteille à l'évier ;-). La finale est fraiche, presque puissante et belle persistance de cassis, de poivron rouge grillé, puis épice typé boite à cigare, toujours le côté animal/cuir, encre fond fumé. TB 90 (16) car effectivement le côté animal manque d'élégance même si à l'aération cela passe en arrière plan.
Sancerre, Vincent Pinard Grand Chemarin 2012 : Un nez classe, expressif, de citron, pointe citron vert noisette, note de buis, d'acacia bien intégré, profond, fond de roche, de pierre. La bouche est droite, tendue, profonde, belle matière enrobant, ample, précise, cristalline, sur le citron, le citron vert, note de buis, d'acacia, pointe fruit exotique, fond de roche, de silex, presque huitre. La finale est fraiche, puissante, tendue profonde, mais bien équilibrée, sur le citron vert, note de buis, d'acacias, pointe ananas, fruit exotique qui donne la friandise, fond de roche, silex, profond. Très beau vin. Le sancerre comme j'adore. Excellent 93+ (17+) vrai potentiel
Amicalement Matthieu