C'est Vanessa, je vous retrouve pour une nouvelle chronique. La chambre des Merveilles nous a été envoyé par Cultura 💓 J'ai directement été attirée par sa couverture colorée. Pourtant, l'histoire est tragique. Je dois avouer que je m'y suis plongée avec un peu d'appréhension. Allez, je vous en dis plus !
Louis a 12 ans. Ce matin, il veut confier quelque chose à sa mère, Thelma, mais il voit bien qu’elle pense à autre chose, à son travail sûrement. Alors il part, traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet. Le pronostic tombe. Son état est critique. Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils, une to do list d’expériences qu’il aimerait vivre. Thelma décide de réaliser chacune de ces aventures à sa place. Peut-être que ça l’aidera à revenir. Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans…
L'HISTOIRE
Je m'attendais à être déprimée, roulée en boule comme j'ai pu l'être par exemple pour Avant toi mais pas du tout. Entendons-nous bien certains passages sont vraiment émouvants. On ressent la douleur d'une mère qui voit son enfant aux portes de la mort et qui ne sait pas quoi faire pour l'aider. La scène de l'accident est particulièrement poignante. Pourtant, ce roman est tout sauf sombre. La couverture a très bien été choisie. C'est une explosion de couleurs, d'émotions. Un rayon de soleil à travers les stores d'une chambre d’hôpital. Thelma accomplit chacun des rêves de son fils. Qu'est-ce que j'ai ri ! Particulièrement pour les défis au Japon et à Budapest. On se laisse emporter mais impossible d'oublier l'essentiel. Dans un mois, les médecins débrancheront Louis. Le suspense nous tient, on ne sait vraiment pas à quoi s'attendre. Faut-il se préparer à pleurer comme une madeleine ? Ou bien l'auteur nous a offert-il un happy ending bien niais ? Finalement, il a su trouver le bon équilibre.
LE STYLE La narration se fait à deux voix. Celle de Thelma et celle de Louis. Ça m'a assez surpris, Louis est censé être dans le coma mais il a encore des choses à dire. J'aimais avoir les deux côtés de l'histoire.Qui plus est, l'alternance des voix n'est pas régulière, ce qui rajoute un peu de suspense. Pourtant, il faut quand même que je soulève un point négatif. Je n'ai pas du tout accroché avec le style de l'auteur. Je n'ai pas vraiment ressenti d'émotions profondes, pas de bouleversement. Ça m'a un peu manqué.
LES PERSONNAGES
Particulièrement attachants, on se représente parfaitement mère et fils. Thelma, directrice marketing est une vraie business woman, quitte à faire passer sa vie privée et son fils après le travail. C'est malheureusement ce qui peut arriver. Les femmes doivent se battre toute leur vie pour prouver leurs compétences, comparé aux hommes. Mais le risque, c'est de passer à côté de ces petits bonheurs. J'espère que j'arriverai plus tard à trouver cet équilibre. Son fils, Louis est mature pour son âge et comprend la situation de sa maman. Pour lui, elle reste, malgré tout, la meilleure maman du monde.
En bref...
Ce ne sera pas un absolu coup de cœur pour moi. Mais il vaut vraiment le coup. Je le trouve très différent des autres romans sur le sujet. C'est un roman lumineux et plein d'optimisme. Je valide !
A bientôt pour une nouvelle chronique livresque. 📖
Vanessa. 🌸 Coin des licornes Blog lifestyle Toulouse
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