The Americans // Saison 6. Episode 2. Tchaikovsky.
Après un retour très en forme, la série déçoit ici dans un sens auquel je ne m’attendais pas du tout. Il y a pourtant pas mal de bons éléments mais disons que l’histoire de Liz ne conduit pas vraiment la série dans la meilleure des directions et c’est bien ce qu’il y a de plus dommage là dedans. En tout cas, de mon point de vue. Les conversations entre Stan et Gennadi sont sympathiques, et sont même à la quintessence même de ce que la série fait depuis des années. La série a donc décidé de se concentrer énormément sur Liz dans cet épisode, mais aussi de faire évoluer un peu plus Paige. Cette dernière est maintenant au coeur de l’aventure espionnage de The Americans, ce qui est une très bonne nouvelle et la série utilise tout cela de façon très intelligente une fois de plus. La fin de cet épisode est peut-être bien ce que cet épisode a fait de mieux (même si ce n’est pas toujours brillant pour autant non plus). Disons que ce que cet épisode fait n’a pas toujours le même poids, ou le poids que l’on peut attendre de sa part. La nouvelle mission de Liz change un peu de ce que les saisons précédentes ont pu faire car la série décide de casser un peu la routine que l’on a pu voir dans les saisons précédentes. Tout cela se poursuit par la suite avec tout un tas de nouvelles dynamiques qui sont elles aussi étonnantes, bien plus que l’on ne pourrait l’imaginer d’une façon ou d’une autre.
Les passages entre Liz et Paige sont eux aussi importants et surtout très réussi car la série utilise ses personnages de façon intelligente et tout ce que l’on a pu voir par le passé de la même occasion. L’histoire de cet épisode est donc très étrange par moment même si cela reste dans la continuité de la saison et donc que The Americans est en train de mettre en place la suite des intrigues de la saison. Les pions se placent petit à petit sur l’échiquier, afin de donner une toute nouvelle dynamique à l’ensemble. Notamment avec Stan et Gennadi, tout cela permettant aussi de réintégrer un peu mieux Stan dans cette histoire. La série décide alors de laisser un peu de côté Phil, ce qui dans un sens est une bonne idée mais qui nous éloigne un peu de ce qui fait généralement tout l’intérêt de cette série. Matthew Rhys a pu alors se concentrer sur la mise en scène de cet épisode qu’il a réalisé. Je suppose donc qu’il a eu cette position de réalisateur uniquement car le script de l’épisode n’avait pas trop besoin de lui devant la caméra comme dans la plupart des épisodes de cette série. Du coup, après un retour en forme, je trouve que The Americans s’égare un peu ici dans trop de vent pour réellement créer une tempête intéressante sur la longueur.
Note : 6/10. En bref, un épisode un brin décevant..