Black Lightning // Saison 1. Episodes 9 et 10. The Book of Little Black Lies / Sins of the Father : The Book of Redemption.
Au fil des épisodes, Black Lightning semble se muer en quelque chose de durable et surtout durablement bon. Je pense que c’est clairement ce qu’il y a de plus important là dedans mine de rien. « The Book of Little Black Lies » est l’un des meilleurs épisodes de la saison, permettant de faire évoluer intelligemment l’histoire de la série tout en donnant une toute nouvelle dimension aux personnages. Car c’est aussi une série qui cherche à développer son univers en profondeur et ça fonctionne très bien. Avec l’épisode 1.08, la série trouvait enfin une façon de faire fonctionner son univers et « The Book of Révélations » avait alors permis de faire évoluer l’arc narratif de la saison dans une direction différente. Avec des révélations narratives et de l’émotion, il y avait tous les bons ingrédients. Et cet épisode 1.09 est par moment un peu étrange. Il n’y a pas de Tobias, pas de Lala, ce qui est un choix intéressant quand on voit à quel point ils sont importants dans l’histoire de Green Light. La majorité de l’épisode se concentre alors sur Jefferson et Anissa, dans les rôles de Black Lightning et Thunder, permettant de nous plonger dans l’histoire du meurtre d’Alvin tout cela pendant que Jenn tente de se faire au fait qu’elle a des superpouvoirs (et que son père et sa soeur aussi). Quand Anissa dit la vérité à Jenn, tout cela permet de forger réellement l’épisode.
La narration de Black Lightning tombe par moment dans ce qui se fait de plus classique dans le genre mais elle trouve ici une façon intelligent de nous plonger différemment dans ce genre de monde là. L’avantage de Black Lightning est qu’elle fonctionne grâce à ses personnages et pas son histoire. C’est avant tout les personnages qui font donc l’intérêt de la série. Jenn est de son côté un personnage intéressant que la série n’a de cesse de développer en ce moment. Sa conversation avec Lynn est très riche en émotions et permet de plonger encore plus dans le caractère assez complexe des personnages. La transformation d’Anissa en The der est à côté quelque chose de complètement différent de ce que l’on a pour habitude de voir dans les séries de super héros, ce qui est une très bonne nouvelle qui apporte un peu de fraîcheur là dedans qui est clairement la bienvenue. Avec « Sins of the Father… », la série reste droite dans ses baskets alors que l’histoire de Black Lightning continue d’évoluer. L’épisode permet de rappeler que l’histoire permet de comprendre le présent et surtout de voir où est-ce que ce présent veut nous emmener. C’est un épisode bourré de fantômes du passé des personnage, qui reviennent les hanter et réclamer leur du dans le présent.
Le sous-texte ici est intéressant du point de vue de Lala. A côté de ça, Gambi n’arrive pas à échapper à sa vie dans l’A.S.A Proctor. Sans parler de tout un tas d’autres petites histoires qui permettent d’enrichir la mythologie de la saison et donc de la série par la même occasion. Le passé revient hanter les personnages ? Tant mieux. Cela permet à la fois de prolonger ce qui est déjà construit depuis plusieurs épisodes mais aussi d’apporter un peu de violence et d’action pour donner au téléspectateur un panel de choses qu’il vient généralement chercher dans ce genre de séries. Le passé est bourré de violence dans Black Lightning, ce qui est une bonne chose car après tout ce n’est pas une série lumineuse mais qui a quelque chose de très sombre à nous raconter en parallèle. Cet épisode est donc globalement là pour installer les derniers épisodes de la saison. Il n’en reste que trois après celui-ci après tout, donc le but est de nous donner envie de voir la suite. En explorant des thématiques différentes mais complémentaires avec les autres, Black Lightning permet de créer un tout qui donne enfin une vision à 360 de cet univers complexe.
Note : 9/10 et 8/10. En bref, la série trouve sa dynamique.