Ils n’ont plus de voix à force d’alerter,tirer la sonnette d’alarme, dénoncer leurs conditions de travail.
Cette fois,le syndicat Samu-Urgences de France a dégainé des chiffres et un nom anglais: le » no bed challenge « .
Toutes les nuits, aux urgences, les médecins comptent 200 patients sur des brancards dans les couloirs.
Depuis le début de l’année, 19000 patients y ont passé la nuit.
S’ils restent aux urgences, c’est qu’il n’y a pas de lit dans les autres services.
Et il y a des conséquences : » le risque de décès augmente de 5% pour les patients admis les jours de grande surcharge, toutes pathologies confondues « , explique au « Parisien » Agnès Ricard-Hibon , la présidente de la Société française de médecine d’urgence !
C’est cela le nouveau monde cher au président de la république ?
La Section de Sète du PCF