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Le livre :
Reine d’Egypte tome 3 de Chie Inudho aux éditions Ki-oon, 360 pages, 7 € 90.Publié le 1é octobre 2017.
Pourquoi cette lecture :
J’avais très envie de poursuivre la découverte de cette saga, tout simplement.
Le pitch :
Parti en campagne à la frontière du royaume de Koush, Thoutmosis Ier reçoit une blessure fatale ! Ivre de vengeance, son fils fait exécuter les prisonniers ennemis de la manière la plus sanglante qui soit et néglige ses devoirs de pharaon... Hatchepsout, qui tente de prendre en main les affaires de l'empire, se rend plus que jamais compte de son impuissance. Mais sa rencontre avec Senmout, le nouveau scribe, va tout changer : devenu son allié, l'homme lui jure de la servir avec loyauté.
A ses côtés, la jeune reine part inspecter le chantier de Karnak, sans savoir qu'à la cour des intrigues se tissent... L'Egypte ancienne revisitée, à travers les yeux d'Hatchepsout, la première grande reine de l'histoire de l'humanité ! Reine d'Egypte n'est pas seulement un régal pour les yeux, c'est aussi une fresque historique minutieusement documentée sur le combat d'une femme trop libre pour son époque.
Son charisme, son intelligence et sa volonté sans faille sont ses meilleurs atouts, mais suffiront-ils à provoquer une révolution au pays des dieux ?
Ce que j’en pense :
La saga s’étoffe, les protagonistes prennent de plus en plus d’ampleur et dans les rouages du pouvoir tous les coups sont permis pour parvenir à ses fins. Ce n’est souvent pas glorieux, ni gage de grandeur d’âme, mais les plus bas instincts s’en satisfont. L’Histoire est remplie de faits de ce genre. C’est cyclique et d’ailleurs avec ce troisième volume, nous arrivons à la fin d’une période, un tournant politique qui pourrait être majeur, mais je n’en dirais pas beaucoup plus pour ne pas tout révéler à celles et ceux qui ne seraient pas vraiment versés en Histoire Antique.
Ce manga n’est pas véritablement un cours d’Histoire, mais avec son supplément toujours drôle et bien pensé, il y a moyen de se cultiver tout en se divertissant. Et puis, même en simplifiant énormément les choses, l’intrigue donne aux lecteurs des bases disons réalistes pour la plupart et qui peuvent permettre d’appréhender l’essentiel. La culture est comme la construction de grands édifices, elle se fait par strates et par étapes. Même les plus simples ne sont pourtant pas à renier et la fiction n’est pas dénuée d’intérêts.
Graphiquement, ce tome est toujours aussi agréable. Historiquement, c’est un virage. Pour l’instant, c’est le meilleur tome de la saga que j’ai lu.
Et s’il fallait mettre une note : 15 / 20