Conséquences, des victimes atrocement mutilées mais aussi des zones désertées de leurs habitants contraints de vivre des décennies sous « perfusion humanitaire ». Aux mines antipersonnel s’ajoutent les débris de guerre explosifs jonchant tous les champs de batailles particulièrement ceux en zones urbaines victimes aussi d’engins artisanaux, de pièges, destinés à terroriser les populations. Selon plusieurs experts, il faudra par exemple des décennies pour dépolluer la Syrie qui compterait des millions d’engins non explosés, allant de simples munitions aux terrifiants IED, sinistres pièges artisanaux.
Depuis des décennies, le CICR travaille sur l’aspect juridique d’interdiction, la prévention et l’accompagnement des victimes. Ses centres orthopédiques dans de nombreuses zones de conflits, comme en Afghanistan, en attestent. Parmi ses programmes d’assistance aux victimes et de lutte contre la contamination par les armes, le CICR fournit soins et services de réadaptation physique, assistance économique aux victimes et assure la promotion des normes internationales ou la prévention et la réduction du danger dans les zones contaminées.
Voici le témoignage de 5 grands photojournalistes de l’agence Getty, Sebastian Liste, Véronique de Viguerie, Brent Stirton, Paula Bronstein et Marco di Lauro, qui, il y a quelques années ont illustré la problématique des mines et débris de guerres explosifs.
Afin de renforcer les moyens de ses centres orthopédiques et pérenniser ses actions auprès des victimes d’engins explosifs, le CICR a lancé l’an passé une initiative originale de financement de ces actions, le Humanitarian Impact Bond ou Obligation à Impact Humanitaire résumé dans cette chronique de Dominique Baillard de RFI à écouter ICI.