Moi, moi, moi et pas toi, toi, toi!

Publié le 06 juillet 2008 par Comeinmyworld

“A la seconde où tu t’engages dans une relation amoureuse, tu sais que tu es fini, tu n’existes plus! Point barre”.

Ca a éclaté, comme ça, au milieu d’une conversation anodine entre nanas.

 Je veux dire, on est plus habitué, à entendre ce genre de phrase dans la bouche d’un homme…. sans tomber dans les idées préconçues.

S’impliquer dans un couple, effraie même les femmes maintenant. Et pourquoi pas? Elles n’ont pas moins à perdre.

Puisque, c’est ce dont il s’agit. Puisque, manifestement, on a plus à perdre qu’à y gagner.

On était plus ou moins habitué au cliché du mec célibataire incapable de faire une place, dans sa vie, à sa petite amie.

Typiquement Humphrey, ça: le beau ténébreux qui collectionne les femmes mais n’en garde jamais une à demeure, parce que: “Une femme te prends ta liberté petit,  n’oublie jamais ça”….

Ben, apparemment la nombrilite s’est largement répandue et n’a pas épargné les femmes.

Les Humphrettes sont passé à l’action et font des ravages. Merci bien.

Pourquoi fait t’on toujours rimer engagement avec renoncement?

Pourquoi pas avec partage plutôt? Parce que ça ne rime pas, d’accord.

Pourquoi est ce que engagement est toujours synonyme de perte de ta liberté?

Est ce que ça ne serait pas un peu n’importe quoi?

L’engagement ne consacre pas la perte de liberté mais celle de l’égoïsme, voilà tout.

Dire que “tu n’existes plus” est faux, pessimiste et faux!

En effet, tu n’existes plus seulement que par et pour toi. Et alors?

C’est pas pour autant que tu t’es changé en ermite, mangeur de pissenlit, dont la phrase favorite est: “oui chéri/e”.

Personne ne t’enchaîne à l’évier ou la télé, voire pire: à l’autre!

Tu as, simplement, les désirs de quelqu’un d’autre à prendre en compte. Ce qui ne revient pas à renoncer aux tiens.

Et puis trop de liberté tue la liberté.

Qu’est ce que t’en fais finalement, de toute cette liberté?

Cette fameuse liberté, toute relative soit dit en passant, qui finit par t’isoler dans ta bulle et t’étouffe de solitude.

Au bout d’un moment, tu ne rêves plus que d’une chose: la remettre, un peu, entre les mains de quelqu’un…