Les organismes sectoriels, notamment ceux qui regroupent les supérettes et les kiosques, très nombreux en Argentine, se rebellent et refusent d'acquitter ces commissions, qui s'assimilent, dans ces circonstances, à une forme de racket, à partir du moment où l'acceptation de la carte devient obligatoire. Or système des commissions a été mis en place par les banques dans le monde entier dans des systèmes commerciaux où l'adhésion à la monétique était volontaire pour les points de vente.
Il est possible que l'AFIP cherche par ce moyen à faire reculer la fraude fiscale puisque le paiement par carte est toujours tracé. Ce n'est pas en soi une mauvaise chose mais cette vertueuse intention, si elle existe, tombe mal quand un ministre de l'économie revendique, avec une arrogance inouïe, son droit à mettre sa propre fortune personnelle, à l'abri du fisc argentin, sur des comptes offshore !
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