On peut faire le même exercice que dans le billet précédent mais en jouant sur une autre métaphore. Cette fois-ci, plutôt que de travailler sur les pensées comme sur des sons extérieurs, on les observe comme sur un écran. Ceci sera peut-être plus parlant pour des personnes plus visuelles qu'auditives.
On imagine contempler un écran, comme au cinéma, sur lequel des pensées vont et viennent, apparaissent et disparaissent. On observe les pensées lorsqu'elles s'affichent sur l'écran, puis on les oublie lorsqu'elles disparaissent. On ne s'y attache pas et on y est attentif seulement le temps de leur passage sur l'écran.
Comme le précédent exercice, celui-ci est un moyen de ne trop se laisser aborber par les pensées. Dans mon expérience, on est parfois tellement dans les pensées, qu'on a l'impression de ne même pas penser. Il manque un léger détachement que l'exercice de l'écran de cinéma permet de résoudre en partie.