Du coaching pour 45000 jeunes de banlieue

Par Coachline

Le plan pour les banlieues de Fadéla Amara prévoit du coaching pour 45000 jeunes en banlieue. C’est une démarche intéressante qui place l’accompagnement au coeur de dispositifs permettant à des personnes de se mettre en mouvement vers des projets et des objectifs. Le coach accompagnera le jeune vers le retour au travail (l’objectif) sur une période de 6 mois. Il s’agit de donner une chance à ceux qui veulent la saisir.


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En dehors de ce cas précis, c’est l’initiative d’avoir fait appel à des coachs qui est intéressante.

Cela signifie d’abord que l’accompagnement dynamique tel que le concoit le coaching est apprécié et reconnu. Les personnes que nous accompagnons le savent, il y a un avant et un après coaching. A quoi le voit-on? Eh bien tout simplement au résultat. Le coaching est attaché à la notion de résultat et dans la méthodologie, des indicateurs concrets, qui permettront d’affirmer que le coaching a atteint son objectif, sont définis dès les premières séances.

Ah mais c’est formidable me direz-vous? Oui c’est vrai! Mais la bonne information arrive maintenant: Pourquoi les objectifs sont-ils atteints?

C’est tout simplement parce que l’ingrédient de la réussite d’un coaching c’est la forte motivation du “coaché“. Nous le répétons haut et fort, un coach n’est pas un sauveteur qui vient donner des solutions.

Tout son art consiste à mettre en évidence “le coeur d’énergie positive” constitué de la motivation, de tous les talents et compétences, de toutes les ressources de la personne, de s’y attacher, d’exploiter cet énorme potentiel jusqu’à la dernière once et de l’accompagner grâce à différentes techniques.

Mais vous l’avez compris, c’est la personne qui atteint son résultat qui est la personne extraordinaire, c’est elle qui a fait tout le travail, mais très certainement et même surement, elle n’aurait pas atteint les mêmes résultats sans cet accompagnement.

Le coach n’est pas un ami, il n’a pas d’enjeux dans les relations qu’il entretient avec son coaché, il ne va pas être gentil, il n’y a pas d’infantilisation, pas d’attendrissement, le coach n’a pas peur de lui “faire de la peine”, le coach ne peut entendre que la vérité, il est là pour restituer la réalité brute à la personne accompagnée, avec les mises en lumière et les parts d’ombre, il est intègre et neutre, voilà sa force.

Pour que ces jeunes profitent pleinement de cet accompagnement, il est important qu’ils soient vraiment très motivés et dans un dynamique pro-active, car les coachs ne sont pas des psychologues qui soutiennent, qui entendent la plainte et les excuses ou la souffrance, ceci est un autre métier.