On nous reproche de n'être que dans le combat de chef. c'est ainsi que Luc Mandret dans deux billets nous reproche ça et nous critique. J'ai donc posté dans le groupe LLC que j'ai crée avec lui pour débattre en gens de gauche et du centre, un message que je reproduit ici.
Vive le débat de fond, vive la confrontation d'idées! Nous blogueurs pouvons nous permettre ça, la presse n'ose pas, et ne peut pas le faire avec la même précision dans le questionnement. Alors profitons en !
Qu'en pensez vous mes amis du MoDEM ?mes lecteurs tendances NPA ? Oui, je m'adresse à vous en particulier. Et ne nous jugez pas sur le passé, nous parlons du présent et de l'avenir. Ceci est le premier billet d'une série. J'invite mes amis blogeurs de Left_blogs à reprendre l'idée avec des questions extraites des contributions qu'ils soutiennent ou qu'ils trouvent pertinentes...
Des salariés dans les CA d'entreprises !
Nous proposons dans la contribution de Ségolène Royal ( qui a été rédigée par une équipe et pas qu'elle), de forcer les entreprises à avoir 50% de salariés non actionnaires dans les conseils de surveillance, et 30% dans les conseils d'administration. Cela va donner de l'information et donc du pouvoir aux salariés, et leur permettre d'anticiper en cas d'évolution, de proposer des contre plans en cas de mutation de l'entreprise, de rétablir l'équilibre entre capital et travail, de poser les questions qui fâchent.... Et pour l'instant, nous ne comparerons pas ces propositions avec des projets de candidats à l'élection présidentielle de 2007. Mais s'il le faut j'ai des archives.
Alors que pensez vous de ça ? Voici les deux premières questions. Cela tourne autour du monde de l'entreprise et du travail.
Conditionner l'aide aux entreprises, les supprimer quand il le faut !
Il y a 70 milliards d'euros d'aides et exonérations de charges qui vont à 80% dans les entreprises de plus de 1000 salariés. On rappelle que comptes sociaux sont déficitaires de quelques milliards d'euros ... en gros 15% de ces 70 milliards d'aide suffisent pour combler les déficits sociaux et cesser de mettre la pression sur les salariés ou les privatisations rampantes.
Dans cette même contribution de SR nous proposons de :
Redéployer les aides vers les PME et les cibler sur une priorité : l'accompagnement dans leurs efforts de création, de renouvellement et d'investissement. L'octroi d'une aide publique doit être notamment subordonné à la prise de risque, à la création d'emplois et à l'investissement.
Donc si un seul de ces 3 items n'est pas couvert : Plus d'aide , c'est à dire plus d'argent public pour les entreprises qui n'investissent pas ou touche du fric public puis licencie ou le font partir dans des dividendes d'actionnaires ( exemple: les 5 de la grande distribution font plus de 2 milliards d'euros de bénéfices et bénéficient de 240 millions d'aide et exonérations. ). Favoriser concrètement l'emploi, l'investissement productif et la prise de risque plutôt que la rente et le profit immédiat, est ce que cela vous titille ?
Précision sur ces aides et accompagnements :
Mettre des conditions à l'accompagnement. Il faut poser en principe le caractère récupérable des aides publiques lorsque, finalement, les entreprises licencient ou délocalisent. L'État ne peut plus se permettre de générer des effets d'aubaine ou de renoncer à exiger des comptes de la part des bénéficiaires des aides qu'il distribue.
Voilà, l'argent public doit etre visible et affecté sous conditions ( Cf l'action de Ségolène Royal contre le CNE dans sa région), nous exigeons le remboursement des aides et des comptes de la part des bénéficiaires ne respectant pas le contrat. En gros à quoi sert cette aide dans l'entreprise.
Et vous, vous en pensez quoi de tout ça ?