Lemony Snicket’s A Series of Unfortunate Events - Les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire // Saison 2. Episodes 1 et 2. The Austere Academy (Part One & Two).
Si les orphelins Baudelaire pensaient être sains et saufs de leur comte Olaf, ils vont rapidement se rendre compte qu’il se passe encore des choses autour d’eux. « The Austere Academy » suit alors la mécanique de l’an dernier, avec deux épisodes pour raconter une seule et même histoire, en deux parties. A la fin de la première saison, les Baudelaire attendaient d’entrer à Prufrock Preparatory School, et au début de ce double épisode, on reprend là où on avait laissé la série. Sunny semble un peu plus âgée maintenant mais les circonstances n’ont pas changées de ce que l’on a pu voir l’an dernier. Pour autant, même si la situation des Baudelaire est toujours aussi catastrophique, « Part One » est tout simplement excellent. Les parents Baudelaire sont donc toujours morts, le comte Olaf veut toujours leur fortune et les adultes sont bourrés de tous les défauts du monde (égoïstes, incompétents, etc.). Dans ce double épisode, la première partie est plutôt succulente et réussie, alors que la seconde partie l’est un peu moins. La série continue alors la structure qu’elle avait initié l’an dernier, pour le meilleur comme pour le pire je suppose.
« Part One » passe la plupart de son temps à installer l’histoire de Prufrock Prep afin de nous présenter le lieu, les personnages que l’on va suivre : le doyen, la bibliothécaire, le cuisinier de la cantine (qui est là pour aider les Baudelaire), mais c’est surtout de la mise en place pour l’histoire d’Olaf qui prend place dans le second épisode. Narrativement parlant, cet épisode doit remettre en place l’histoire de la série afin de nous remettre dedans. Le petit résumé que Netflix propose juste avant est très efficace et vient alors nous rappeler tout un tas d’histoires qu’il y avait dans l’épisode. Rapidement, on comprend ce que le comte Olaf compte faire et ce n’est pas forcément très drôle. Les Baudelaire ont eux aussi leur petit intrigue : celle de mettre la main sur un livre qui pourrait leurs permettre de comprendre la conspiration qu’il y a dans leur dos. Si cela semble important, l’épisode n’en fait pas sa priorité la plus intéressante pour autant. Pour notre plus grand plaisir, « Part One » nous présente pas mal de vilains différents. Que cela soit le Principal Nero ou encore Carmelita Spats, deux personnages qui apportent suffisamment d’humour et de villaineté pour nous faire plaisir.
Roger Bart est parfait sous les traits du Principal Nero. Mais c’est la petite Carmelita qui finalement est le personnage le plus drôle. En effet, je crois qu’elle l’est même encore plus dans la seconde partie (le coup du nez dans le gâteau, la petite danse pour informer les Baudelaire, etc.). Les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire s’avère donc revenir en forme même si la première saison avait ses défauts. Dans le second épisode « Part Two » nous avons tout de même l’apparition de Nathan Fillion. C’est un peu comme une sorte de madeleine de Proust pour moi dans cet épisode, même si ce n’est pas parfait pour autant. Finalement, on se retrouve donc avec deux épisodes assez étonnants qui, grâce à la première partie, parvient à nous faire passer un bon moment alors que la seconde partie est légèrement moins bonne.
Note : 7.5/10 et 6/10. En bref, un retour réussi pour Les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire.