Une nouvelle expo au Consortium, depuis février. Quatre artistes principaux. Suivant les salles et les oeuvres, je suis passée allègrement du désespoir à l’emballement. Avec des passages par le simple intérêt. Donc, finalement, de quoi bien se remplir. (37 rue de Longvic, Dijon. Jusqu’au 20 mai. 14h-18h. Fermé le lundi, le mardi et les jours fériés)
Découverte de Jay Defeo, une américaine morte en 1989, connue à partir des années 50, avec la Beat Generation. Célèbre pour sa peinture-sculpture, « the Rose », qui obligera la démolition d’un mur pour l’extraire de son lieu d’expo! (l’illustration ci-dessous ne correspond pas à cette histoire! C’est une toile du Consortium)
Je passe sous silence une certaine installation avec des lampes de poche: ah non! Zut!
Parmi les collègues qui entourent Jay De Feo, j’ai retrouvé Tobias Pils que j’avais déjà noté ici comme intéressant.
La salle, pour moi, la plus réussie, est celle de Mathew Lutz-Kinoy. Ce jeune artiste américain, touche-à-tout (danses, théâtre, performances, vidéos, peintures…), a installé là d’immenses toiles et quelques petites céramiques sur tatamis. Un ensemble cohérent dans la mesure où le point de départ est François Boucher, peintre du XVIIIème siècle. Et nous voilà plongés dans une ambiance château XVIIIème. Rien de vraiment défini. Juste des impressions, des sensations. Des harmonies de couleurs poudrées, comme déteintes, vieillies.
Passons à Rebecca Warren, artiste anglaise et son expo « Tout ce que le ciel permet ». Ses sculptures déconcertent au premier abord. Formes longilignes vaguement humaines (à la Giacometti) , hautes et maigres silhouettes qu’on pense féminines. Triturées, boursouflées, dégoulinantes de rose bonbon ou de bleu « Poupina »…
Pierre Keller (né en 1945, école d’Art de Lausanne) utilise, lui, le polaroïd. Un travail sur l’image. Images de l’instant, rapides, narratives, chargées de l’émotion du moment, sans esthétique, à collectionner etc. Je laisse la parole à ceux que cela touche et passionne…
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