Sur la plus haute branche
Du vieux chêne qui penche
Un petit moineau s'est posé
Et là ,il n'a pas osé chanter
Ses yeux ont juste regardé
Les milliards de bonhommes
Hauts de trois pommes
Qui a chaque seconde
Détruisent le monde
Jetant hors de la ronde
Des centaines d'espèces
Qui sans bruit disparaissent
Ses yeux ont balayé la jungle dépeuplée
Les terres asséchées ,les eaux polluées
Sous son aile repliée,il s'est mis à pleurer
Les hommes auront bientot effacé
La nature et ses infinies beautés
Le parfum des fleurs de cerisier
Les abeilles qui aimaient butiner
Et tous les gazouillis printaniers
Des oiseaux désormais désenchantés
Adelaide