M. Öztunç fut ainsi arrêté dans son bureau d’avocat qui fut perquisitionné par la police. Le 10 mai 2005, la cour d’assises l’acquitta partiellement. En janvier 2005, M. Öztunç formula une demande d’indemnisation auprès du ministère de la Justice. Sa demande fut rejetée. M. Öztunç saisit alors le tribunal administratif qui se déclara incompétent. Le Conseil d’Etat écarta son recours. Devant la CEDH, M. Öztunç invoquait en particulier l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale, du domicile et de la correspondance), au motif que les mesures de perquisition et de saisie qu’il avait subies dans son bureau d’avocat étaient irrégulières et illégales. Il se plaignait aussi de l’absence d’une voie de droit efficace pour faire valoir son grief. La CEDH a dit pour droit qu'il y a eu:Violation de l’article 8 de la Convention EDHSatisfaction équitable : 2 000 EUR pour préjudice moral.Pour aller plus loin: L'arrêt OZGUN OZTUNG c. Turquie
+Viganotti Elisa Avocat de la famille internationale