Une telle phrase est un bonheur. Elle prouve que, pour celui qui l'a prononcé, la "liberté de grève" n'est pas un "droit" comme les autres qu'il entend laisser exercer aux salariés quand ils le décident; mais aussi son mépris pour les travailleurs-grévistes ("mettez vous en grève, tout le monde s'en fout"), et enfin, son autisme - lorsque les salariés font grève, il attend, avec ses amis, que ce soit terminé pour passer à autre chose (et en plus, cela fait faire des économies à l'Etat ou aux entreprises). Bref, il faut le remercier d'un tel aveu. Ce sont les MODALITES de la lutte économique et sociale qui sont à revoir en profondeur, et en urgence, par les salariés - et les syndicats ? !