George FitzGerald ‘ All That Must Be

Publié le 28 mars 2018 par Heepro Music @heepro

Ce second album de George FitzGerald est résolument encré dans un contexte personnel fort. En effet, l’Anglais a quitté Berlin – où il a résidé pendant dix années – pour retourner dans sa Londres natale. S’ajoutent toutes ces petites ou grandes choses qui font que notre vie se voit simplement changée (ici, le retour) ou alors carrément bouleversée (FitzGerald devient alors père), ces choses qu’il nous faut alors accepté pour aller de l’avant. On comprend alors le titre All That Must Be

Si d’emblée la musique est tournée vers les ambiances plutôt vouées aux pistes de danse, on se sent tout de même dans un univers réconfortant. Dès lors, c’est un disque pour clubs comme pour la maison.

Ma découverte de l’album, et de la musique de l’artiste par la même occasion, est le single en duo avec Bonobo « Outgrown ». J’ai beau avoir arrêté (probablement à tord me direz vous) de suivre Simon Green, ses deux premiers albums demeurent pour moi ce que je peux appeler deux disques de chevet. Cette collaboration est un vrai moment de tranquillité, de bonheur, de pureté !

L’autre collaboration qui m’a immédiatement séduit, pour ne pas dire envoûté est le fruit du mariage parfait entre la musique de George FitzGerald et la grande Tracey Thorn, dont la voix ne perd pas une once de son aura : « Half-light » est, ni plus ni moins, d’une beauté étourdissante !

Allez savoir pourquoi, les titres « Siren calls » et « The echo forgets » me rappellent le duo légendaire Leftfield (époque Leftism). S’agit-il d’un mirage ou d’une influence véritable ? Peu importe, moi, j’adore !

Il ne vous reste plus qu’à découvrir l’intégralité de All That Must Be, notamment les morceaux avec les chanteurs Lil Silva (« Roll back ») ou Hudson Scott (« Nobody but you »). Notez aussi les samples du jeune groupe pop Little Cub sur « Burns » et de la chanteuse folk Lou Rhodes sur « The echo forgets ».

(in heepro.wordpress.com, le 28/03/2018)

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