Carla me conduit à mon cours comme un jeune étudiant qui débarque à Rome. Il pleut un peu. Rome sort d’un épisode neigeux et de pas mal de jours de pluie. Encore quelques jours de pluie et les romains seront au bord de la crise de nerf ! Du coup, on prend un bus pour la Chiesa Nuova puis un petit café au Novecento avant de rentrer alla Scuola Leonardo da Vinci, piazza dell’Orologio. Petit test de niveau. Des subjonctifs, évidemment. Petit interrogatoire. En attendant la suite, balade jusqu'au pont du Castel San Angelo, à côté de l'école puis me voilà dans la classe d’Alessandra.
On est une douzaine avec Alessandra, de sept ou huit nationalités différentes. Tous assez jeunes à part moi et Jan, un anglais de Strasbourg qui parle bien le français mais on s’en tient à l’italien. Le niveau me semble bon. On attaque la grammaire et donc… le congiutivo, le subjonctif.
Ensuite de midi à deux, je suis avec Illaria. Du vocabulaire autour des cinq sens. Il me manquait quelques verbes essentiels, annussare, assagiare par exemple. C’est bien. Le soir, je vais à l’apéro dans un bar sous une librairie. Les niveaux d’italien sont très disparates. Il a là un danseur classique de Monaco (Munich) et un canadien anglais. On parle mais c’est un peu difficile, parfois l’anglais s’impose.
Les autres jours de la semaine son identiques. De 9 à 12, le cours avec Alessandra, passato remoto, concordance des temps, condizionale composto… puis l’après-midi avec Illaria, conversation, vocabulaire. Le jeudi et vendredi, je suis seul avec Ilaria, on parle littérature, politique et cinéma. Sympa. Le soir dans la famille, on mange après huit heures, puis les tifosi de la Roma regardent un match, c'est la grande époque des huitième de finale, moi je discute d’un peu tout avec Carla. Le matin, je déjeune seul mais Carla ou Massimo passent dans la cuisine et on fait la causette. Vabbé !
Le vendredi soir, visionnement de "La grande Bellezza". Un film à voir et revoir.
La première semaine est già trapassata.