Après une première saison sympathique, Santa Clarita Diet développe alors son univers cette année est toujours plus intéressant et surtout très bien développé par le scénario. Je ne m’y attendais pas nécessairement mais je suis content de voir que la série se donne les moyens de faire les choses bien. Notamment car la mythologie de la série fonctionne et que la série décide d’aller plus loin. A commencer sur les origines de la maladie de Sheila. Cela va alors conduire les personnages à faire une vraie enquête et notamment Joel à se plonger dans un univers complexe. Car la série va enfin trouver un lien entre Sheila et toutes les personnes qui ont pu être infectées comme elle. Je suis presque déçu que le personnage de Ramona ne soit pas plus présent tant sa relation avec Eric est finalement plutôt drôle. Si la série trouvait enfin son ton vers la fin de la première saison, cette seconde saison surpasse toutes les attentes possibles et imaginables. Avec une saison 2 aussi sympathique, reprenant des éléments de Desperate Housewives à sa façon (et surtout en les mélangeant à son univers complètement frappé), Santa Clarita Diet parvient alors à nous offrir quelque chose de réellement sympathique.
Victor Fresco démontre ici qu’il maîtrise très bien son sujet grâce à des intrigues intelligemment développées et surtout un humour toujours aussi irrévérencieux, sans aucune peur qui permet de pénétrer plus rapidement et facilement dans cette seconde saison. Une bonne partie de cette seconde saison se concentre sur la famille Hammond qui tente de redevenir normale sauf que ce n’est pas si facile que ça. Mais dans cette tentative, Sheila est enchaînée au début de la saison dans le sous sol. Mais rapidement tout cela va évoluer et il ne faut que très peu d’épisodes pour que Santa Clarita Diet aille de l’avant. A la fin de la saison, on découvre que ce sont des palourdes infectées provenant de Serbie qui ont conduit notre Sheila adorée à devenir une zombie cannibale. Il y a aussi des meurtres aussi fun que la série met en scène de façon brillante. Comme le coup des nazis qui était bien trouvé et permet de jouer encore une fois avec l’humour de cette série. Mais Santa Clarita Diet a aussi bien d’autres choses à raconter, notamment avec l’histoire des palourdes qui permet de découvrir quelques réponses sur l’histoire de la série et de ses personnages.
Notamment le fait que Sheila est morte à cause de Joel qui a commandé chez Japopo’s. Mais je me demande ce que la série peut encore nous raconter même si je dois avouer que l’épisode 9 lance les hostilités et permet de développer des intrigues pour une hypothétique suite de la série. Nous avons toujours Ann aussi qui est à deux pas des Hammond et qui a très bien compris que quelque chose se passait dans les parages. Mais Sheila et Joel se rendent compte également que sans ces aventures de meurtres sous adrénaline, leur vie serait terriblement ennuyeuse et ils seront toujours bien en deçà de leurs concurrents dans le monde de l’immobilier : les Wolf (incarnés par Portia de Rossi et Joel McHale) sans parler du retour de Gary (ou plutôt de sa tête) toujours incarné par Nathan Fillion. Il y a pas mal de rebondissements tout au long de la saison qui créé des moments assez cocasses ou bien des moments beaucoup plus intéressants qui font évoluer l’histoire de façon drastique. La série décide aussi de boucler la boucle afin de plonger dans la vie des personnages. Notamment Dan dans le dernier épisode de la saison. Finalement, cette seconde saison de Santa Clarita Diet est donc un délice, aussi passionnante que drôle, avec quelques moments d’émotion bien trouvés eux aussi.
Note : 8.5/10. En bref, une excellente seconde saison…