Quelle belle manifestation ! Voilà qui fait chaud au cœur… Les marseillais étaient visiblement bien nombreux et déterminés, cet après-midi, à ne pas vouloir du trou à rats des gudards racistes et violents, dont on connait à présent les innombrables exactions.… :
… Grâce à cet article, on peut en outre accéder à des informations utiles, à conserver soigneusement dans les archives de ce blog…
.. Le Bastion social de Marseille sera situé au 45, rue Fort-Notre-Dame, près du Vieux Port, inauguré aujourd’hui, et s’appellera le Navarin » double référence à leur ancien local et à la bataille navale de Navarin, en 1827, durant laquelle une flotte franco-russo-britannique avait vaincu les Ottomans ». Il rassemblera les anciens gudards, le Gud étant dissous, et leurs cousins tout aussi bas du front et violents de l’Action Française. Le président du Bastion Social, on le savait déjà, est Steven Bissuel, gudard bien connu. On apprend également, toujours selon le même article de Libération, que le groupe Cor Ignis agrémentera la petite sauterie fasciste de chansons « à la gloire de Brasillach, avec des paroles comme «Marianne est une salope, elle en veut toujours plus». » Derrière le bastion dit social de Marseille, on retrouve deux hommes : Jérémy Palmieri, gérant de la SCI le Cochonet, propriétaire du local de l’Action Française rue Navarin, et Steven Bissuel, membre du GUD à Lyon, mais aussi gérant de la SARL London Spirit, société mère d’une boutique de vêtements : Made in England, dans le Vieux-Lyon.
Si certains avaient encore des doutes sur leur dangerosité, il faut savoir en outre que leur local n’avait même pas encore été inauguré que les petites frappes avaient déjà sévi :
Dans un post Facebook, Fadila Dela, membre d’un collectif contre le racisme, raconte avoir été agressée mercredi dernier par une dizaine de militants du Bastion social, lors d’un tractage pour informer les riverains de l’identité de leurs nouveaux voisins. La situation à Aix-en-Provence donne en tout cas un aperçu de ce qui les attend : «Ils sont saouls dès le début d’après-midi, se posent devant l’immeuble, parfois avec des manches à pioche, ils chantent des chants martiaux jusqu’à pas d’heure dans la cour intérieure, c’est intenable», se désole l’un des copropriétaires de l’immeuble où s’est installée la section locale.
Le tout avec la complicité et la bienveillance du FN…
Mais ça, après avoir écrit ceci, on le savait déjà.