Critiques Séries : Sando. Saison 1. Pilot (Australie)

Publié le 22 mars 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Sando // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Nouvelle comédie de ABC (la chaîne australienne), Sando est une comédie qui a des choses à nous offrir. Disons que Sando repose énormément sur Sacha Horler, parfaitement dans le rôle de l’héroïne mais malgré toutes les qualités qu’il y a derrière cette série, je trouve qu’il manque un petit ingrédient supplémentaire. Ce qui manque dans cet épisode, c’est le punch de la comédie que l’on retrouve pourtant par moment dans ce premier épisode. Créée par Charlie Garber (Here Comme the Habibs) et Phil Lloyd (Review, The Moodys), la série propose donc de nous plonger dans le monde du téléachat et de la star locale, Victoria « Sando » Sandringham. Le sujet de départ de cette série pourrait être rapidement casse gueule, sauf que c’est tout l’inverse qui se passe. En effet, la série trouve une façon intelligente et drôle de nous raconter les aventures de cette femme avec les rebondissements qui vont avec. Mais ils en mettent peut-être un peu trop dans la série pour que l’on ait réellement de quoi mordre dedans tout le temps. L’histoire nous plonge alors dans tout un tas d’histoires, toutes légèrement différentes mais qui ont tout de même un lien. Sauf que le problème c’est que dès que Sando réussie quelque chose, un truc part en sucette en parallèle.

Les aventures de Victoria « Sando » Sandringham, la reine du téléachat…

C’est donc une histoire de famille, en plus d’être une série sur une workingirl. J’aime bien les personnages féminins mais Sando a encore des trucs à prouver pour que je sois complètement impliqué dedans. Fort heureusement que nous avons Sacha Horler dans le rôle de Sando, car c’est elle qui fait une grande partie du boulot dans ce premier épisode. Elle est parfaite, drôle et fraîche. Cependant, même si la performance de l’actrice est de haute voltige et que l’histoire a de quoi offrir quelques séquences amusantes de publicités de téléachat, la série n’a pas toujours réussi dans cet épisode à atteindre le niveau que son actrice principale arrive à donner. Le scénario faiblit donc à certains moments où cela devrait clairement être tout l’inverse et c’est bien dommage. Pourtant, Sacha Horler a été appelée à la dernière minute pour prendre le rôle alors que Genevieve Morris a abandonné en cours de route a cause de problèmes de santé, une semaine avant le tournage. Du coup, c’est Sacha Horler et on ne perd pas vraiment au change mais il va falloir que les prochains épisodes soient un peu plus fun pour réellement me donner envie d’aller plus loin…

Note : 5/10. En bref, une héroïne au sommet de son art mais un scénario par moment déséquilibré…