Et les enfants comme les conjoints de nos élus sont aussi concernés, qui profitaient de ce privilège qu’on ne trouve que très rarement dans certaines entreprises. La raison de cette décision ? En premier lieu faire des économies : France Inter a indiqué que le montant total des allocations funéraires délivrées en 2017 a atteint les 573 000 euros ; l’objectif de l’opération est de rabaisser ce montant jusqu’à 400 000 euros. Et de s’aligner ainsi sur les pratiques du Parlement européen.
Une nouvelle qui ne fait pas plaisir à tout le monde
Les principaux concernés n’envisagent pas la chose de gaîté de cœur, étant plus contrariés par la brutalité d’une décision prise sans concertation que par la chose même : ils craignent avant tout que pareille rigueur ne conduise ceux qui étaient attirés par cette carrière à s’en éloigner, préférant travailler dans le privé. Certains tiennent du reste à nuancer les sommes avancées, précisant que ces montants énormes sont destinés aux mieux rémunérés, soit 5 à 10 % des députés seulement. Or, la grande majorité de l’Hémicycle ne touche que 2700 euros par mois, ce qui montait leur allocation funéraire à 8400 euros environ selon l’ancien calcul.
Autre point important à souligner : la somme forfaitaire annoncée pourra être majorée sur présentation des factures d’obsèques. Par ailleurs, ces restrictions ne touchent aucunement le capital décès prévu pour nos élus, qui est égal à douze mois d’indemnités ; la somme est multipliée par trois en cas de décès sur mission ou pendant un attentat.