C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.
Février fut un mois bien rempli !
Il était temps de réaliser un récapitulatif de parcours pour mon défi « Fin de Série » : j’ai terminé l’un des trois objectifs que je m’étais fixés pour cette année. J’ai ainsi terminé ma plus vieille série en cours : Le Chant de la Terre de Michael Coney. Je l’ai d’ailleurs entièrement chroniquée : 1, 2, 3, 4 et 5. En tout, j’ai lu 25 tomes durant les quatre derniers mois.
Ma binômette Valériane m’avait lancée à la poursuite d’un monstre avec « La contre-nature des choses » de Tony Burgess. Un livre aussi vite entré en pile à lire que sorti, et c’est tant mieux car il ne m’a pas du tout plu.
Je me suis offert le pin’s du logo du Comic Whales : un club de lecture dédié au format BD et initié par Sita et Schausette. Je vous le montrais en photo par ici. Côté films, très peu de visionnages : le film « Your name » que j’ai trouvé très émouvant et le documentaire « My beautiful broken brain » bien réalisé (comment ne se pas projeter à la place de Lottie ?). Il faut dire que mon temps libre se focalise davantage sur les séries télévisées.
Mise à jour de la Pile à Lire :
¤ ARLENE Alexandre : Bloody Harry – Abrada Kadavra !, volume 2
¤ ATWOOD Margaret : La servante écarlate
¤ MALZIEU Mathias : Journal d’un vampire en pyjama
¤ MARCASTEL Jean-Luc : L’auberge entre les mondes – Embrouilles au menu !, tome 2
¤ PULLMAN Philip : À la croisée des mondes – Les Royaumes du Nord, tome 1
¤ PULLMAN Philip : À la croisée des mondes – La tour des anges, tome 2
¤ PULLMAN Philip : À la croisée des mondes – Le miroir d’ambre, tome 3
¤ SURHENZO Roman & Yann : La jeunesse de Thorgal – Berserkers, volume 4
¤ VAUGHAN Brian K. & STAPLES Fiona : Saga, volume 6
¤ VAUGHAN Brian K. & STAPLES Fiona : Saga, volume 7
→ Il s’y trouve : des cadeaux (merci !), de la relecture et des acquisitions de tomes de séries.
Résultat : +10 entrées ; -11 sorties
Romans SFFF
La contre-nature des choses – Tony Burgess
Plaisir de lecture :
Chronique complète
Des zombies, le livre s’y intéresse peu. Le récit s’ancre davantage sur l’aspect extrêmement gore des expériences menées par Dixon. Même l’exercice stylistique de l’auteur n’aura pas su me convaincre ; surtout pour terminer son livre sans même proposer une fin. L’intrigue se concentre sur la débauche aussi visuelle que viscérale ; et aura eu raison de mon intérêt de lectrice.
Embrouilles au menu ! (L’auberge entre les mondes, tome 2) – Jean-Luc Marcastel
Plaisir de lecture :
Chronique complète
Tome 1
Le deuxième tome de cette série est toujours basé sur un rythme entraînant dont les rebondissements donnent du relief à l’intrigue fantastique. L’humour se trouve entre les pages – et beaucoup en cuisine – et l’auteur prend le soin de nous livrer des informations supplémentaires sur son univers et les personnages. Le récit court est accessible à partir de 9 ans.
L’âme des horloges – David Mitchell
Plaisir de lecture :
David Mitchell nous propose une histoire avec différents narrateurs, avec pour fil conducteur, la personne d’Holly Sykes. La diversité des personnages est un point fort pour ce récit aussi brillant que passionnant. La construction du roman peut paraitre labyrinthique mais sa structure est intelligente. L’auteur nous balade un peu dans l’espace et dans le temps : la compréhension de l’aspect fantastique s’affine au fil des pages. Il vaut mieux lire ce roman de manière concentrée, le lecteur est alors récompensé par une justesse et une profondeur soignées. J’ai aimé retrouver la plume stylistique que l’auteur m’avait proposée dans Cloud Atlas.
Les royaumes du Nord (À la croisée des mondes, tome 1) – Philip Pullman
Plaisir de lecture :
Chronique complète
Tome 2, tome 3
J’entame ma troisième relecture de la trilogie ; et ce dans le but bien précis de m’imprégner de l’univers avant d’attaquer la récente trilogie de la Poussière. Quel bonheur de retrouver Lyra, protagoniste vive, intelligente et intéressante ! Et puis, il y a toujours cet univers qui ressemble tant au nôtre mais dont les différences sont intrigantes : l’existence des daemons, celle de la Poussière et puis l’Aléthiomètre. Et puis, tous ces rebondissements et cette intrigue riche dans laquelle figurent des personnages à la personnalité et l’histoire profondes.
J’ai aimé relire ces petits détails que j’avais oubliés mais d’autres m’ont fait tiquer ; notamment sur le rappel régulier que la « vraie » fourrure tient bien plus chaud et qu’heureusement, Lyra peut en bénéficier. Extrait : « Ils firent l’acquisition d’un parka en peau de renne, car les poils de renne sont creux et donc parfaitement isolants ; la capuche était doublée de fourrure de glouton qui chasse la glace qui se forme quand on respire. Ils achetèrent également des sous-vêtements et des sous-bottes en peau de jeune renne, et des gants de soie pour mettre à l’intérieur des grosses moufles en fourrure. Les bottes et les moufles étaient faites avec la peau des pattes antérieures de renne, extrêmement résistante, et les semelles des bottes étaient en peau de phoque barbu, aussi solide que la peau de morse, mais plus légère. Pour finir, ils achetèrent une cape imperméable qui l’enveloppait de la tête aux pieds, à demi transparente, faite avec des boyaux de phoque. »
Livres graphiques SFFF
Plaisir de lecture :
Volumes : 1, 2, 3, 4, 5
Habitant maintenant en Inde, Sara Crewe doit jongler entre ses deux vies. L’usine d’automates dans laquelle elle travaille connaît des difficultés. C’est sans compter le débarquement de Lavinia, son ennemie d’enfance. Elle a toujours ce côté peste mais elle a évolué. L’univers est plus adulte, à l’image des personnages qui gagnent eux aussi en maturité. L’histoire est graphiquement réussie : les couleurs sont sublimes, la touche steampunk bien intégrée avec un luxe de détails à chaque planche. Lavinia relance la dynamique de la série : le rythme est soutenu et la tension intense. On y découvre aussi une romance entre deux personnages et l’éveil de Mariette. Toute amorce trouve réponse avec la fin de ce deuxième cycle.
Plaisir de lecture :
Volume 1
J’étais impatiente de retrouver la parodie succulente sur le monde d’Harry Potter par Alexandre Arlène. On retrouve un sketch par page. Alors qu’à la lecture, tout semble couler de source, on se rend vite compte que les gags et leur chute sont vraiment bien trouvés. Cela fonctionne d’autant mieux que les codes de l’univers sont respectés… pour être mieux détournés. Les pages reposent toutes sur une dose caustique. Ce livre possède un humour décalé savoureux.
Plaisir de lecture :
Volume 1, volume 2, volume 3
Je suis attachée à la série Thorgal de par l’histoire de base et le fait que je partageais sa lecture avec ma mère. « La jeunesse de Thorgal » n’est pas celle que je préfère parmi les séries dérivées. Son grand avantage, c’est que les libertés scénaristiques prises n’ont pas de poids sur l’intrigue de la série-mère (contrairement aux autres).
Le récit de Berserkers est riche en rebondissements mais le tout sonne particulièrement creux : l’amour entre Aaricia et Thorgal subit un traitement niais et le déroulé manichéen est prévisible. Slive apporte un éclairage différent sur la première aventure avec le cycle de la reine des mers gelées, de par son emprisonnement par Gandalf-le-Fou. J’ai l’impression que la série sert de faire-valoir pour le protagoniste « Hé, regardez, Thorgal est un bien plus grand héros que vous ne le pensiez ! »
Prolonger les aventures de Thorgal n’est pas chose aisée et les essais avec ces séries dérivées laissent parfois le lecteur dubitatif (surtout lorsqu’on se rappelle certains volumes intenses de la série principale).
Livre éclectique
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Journal d’un vampire en pyjama – Mathias Malzieu
Plaisir de lecture :
Fin 2013, les examens médicaux révèlent à Mathias Malzieu qu’il souffre d’aplasie médullaire idiopathique. Dans ce livre, il revient sur le traitement de la maladie sans pathos et de manière sobre. Il raconte ses péripéties médicales avec poésie mais aussi avec punch et rage. Les phrases d’autodérision se lient avec des passages qui touchent la corde sensible. L’ouvrage peut être paraitre dur mais il est relaté avec beaucoup d’humour. Le récit capte le lecteur et le tient en haleine : le livre se dévore. J’ai été littéralement prise au cœur. Cette autobiographie renforce cette envie de prendre soin des petits bonheurs du quotidien. J’ai découvert cette histoire sous format audio, lu par Mathias Malzieu lui-même (et cela ajoute une sacrée dimension).
Être badgetisée avec classe | Préparer les cousettes pour rencontrer mon filleul | Être prête pour février | Planning chargé pour les chats | Confectionner une tarte hivernale et voir arriver quelques flocons | Apprécier les lasagnes de saison | Offrir des fleurs pour l’anniversaire d’un ami | Déguster un yakisoba puis une part de la tarte Eugénie en délicieuse compagnie | Fêter les 1 an de ma filleule | Cuisiner des tapas végétaliennes pour le dîner de la dreamteam | Fêter les 90 ans d’une grand-mère | Bottes et vélo en draisienne | Aimer encore un peu les légumes d’hiver | Et déguster une mousse au chocolat végé | S’amuser à enquêter auprès de Sherlock Holmes en compagnie de Marie Juliet | S’amuser à coudre une balle de préhension pour l’offrir à Mr G. de Jenn | Être surprise par la neige le 28 | Et accueillir le soleil quelques heures après.