The Crossing // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Cela faisait un bout de temps que je n’avais pas vu un pilote de ABC avec un sujet qui tente de reprendre le lègue de Lost. Bon, ce n’est pas la même histoire mais l’on sent que ABC tente encore une fois… Avec un sujet aussi passionnant que casse gueule, je dois avouer que je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. Créée par Jay Beattie (Surface, The Event) et Dan Dworkin (Surface, The Event), la série nous plonge alors dans un univers fantastique entre présent et futur, avec un mystère qui mélange tout un tas de trucs que l’on a déjà vu précédemment dans le monde des séries. Mais le recyclage, aussi facile peut-il être, il fonctionne… Il y a un côté Les 4400 aussi dans cette série, qui reprend alors les mêmes codes mais de façon complètement différente. Mais The Crossing n’est pas une production de J.J. Abrams, Damon Lindelof et Carlton Cuse, donc forcément ce n’est pas aussi bien. Je ne pense pas que ce concept ait une grande espérance de vie, comme d’autres auparavant comme Surface (qui n’a connu qu’une saison), The Event (même bail), et bien d’autres séries du genre que ABC a tenté de développer afin de créer un héritage de Lost. Et The Crossing d’emblée veut reprendre cet héritage à sa façon. Il y a quelques clichés, des personnages sympathiques mais pas brillants et un manque cruel d’attachement que ce premier épisode créé.
Des réfugiés de guerre, échoués par la mer, demandent asile dans un petit village de pêcheurs. Fait étrange, ils ont la nationalité américaine et que le conflit qu'ils fuient n'a pas encore eu lieu... Tandis que le gouvernement cherche à résoudre ce mystère, une chose est sûre : la vie des réfugiés et de la population locale ne sera plus jamais la même.
Pour autant, malgré les défauts de la narration, The Crossing reste malgré tout sympathique à suivre. Ce premier épisode ne se prend pas trop la tête et se laisse alors regarder. On retrouve alors Steve Zahn et Sandrine Holt au casting de cette série, ce qui n’est pas vraiment le casting le plus bankable et le plus intéressant qu’il ait été donné de voir cette saison sur la chaîne mais… The Crossing se veut ambitieuse et a donc des trucs à nous raconter. Les personnages principaux restent alors assez classiques, dans un écrin qui ne permet pas suffisamment de les voir évoluer rapidement, et les personnages secondaires sont inexistants ou presque. C’est bien ça le problème car je pensais vraiment que cela allait être bien plus fun et les conspirations ne sont pas le genre de séries que l’on peut rendre passionnante durant des années. Lost était un miracle du genre (et elle a connu ses défauts aussi). Pour le moment The Crossing reste donc intrigante car elle a du potentiel mais il y a tout un enrobage qui n’est pas suffisamment séduisant et qui laisse un peu le téléspectateur sur le bord de la route. Je m’attendais à un truc différent, peut-être que j’avais trop d’attente mais je regarderai la première saison intégralement afin de voir si The Crossing était l’erreur de ABC ou bien si cela peut devenir une bonne surprise avec le temps…
Note : 5/10. En bref, je reste indulgent car j’ai passé un bon moment mais quelques trucs m’énervent déjà. Dommage.