Good Girls // Saison 1. Episode 4. Atom Bomb.
Good Girls garde tout de même une certaine constance. Ce n’est pas une brillante série, notamment car elle a un problème de durée (elle aurait mérité des épisodes de 30 minutes), mais globalement c’est suffisamment sympathique pour passer un bon moment sans trop réfléchir. Après l’épisode précédent et la fin sur Beth et Rio, cet épisode remet tout le monde dans le business. Cette fois-ci, le crime de la semaine est un peu plus doux, mais nos gentilles femmes au foyer ont alors l’occasion de plonger dans le monde toujours plus dangereux de Rio. Et c’est là tout l’intérêt de Good Girls finalement, plonger des personnages en apparence propre dans un univers qui ne l’est pas vraiment. Et avec tout ce qui se passe dans la vie de ces femmes, tout cela était une nécessité. Beth révèle alors à Annie et Ruby que Rio lui a offert l’opportunité de faire un nouveau boulot pour lui. Bien que tout cela n’est pas forcément la meilleure solution dans leur vie, elles ont toujours besoin de l’argent. Beth reste Beth, quatre épisodes après, et c’est là que Good Girls reste réellement passionnante. Car la série utilise Beth comme une façon d’entrer intelligemment dans l’histoire, alors que Ruby et Annie sont des sidekicks qui ont chacune un rôle mais un rôle un peu plus secondaire.
Je pense que le fait que Good Girls parvienne à nous engager un peu plus dans son histoire me plaît. Elle définit les personnages de façon plus intelligente et le résultat est là. A la fin de l’épisode, finalement Beth, Annie et Ruby deviennent un peu des employés de Rio. En allant dans cette direction, Good Girls parvient alors à changer un peu son fusil d’épaule et surtout à justifier le crime de la semaine de façon plus intelligente qu’auparavant. Avant la série était un peu floue sur le sujet, mais maintenant elle est devenue un peu plus engageante dans le genre et c’est une excellente nouvelle. Les intrigues Annie/Ruby sont donc toujours les plus faibles de la série, mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose non. De plus, la série ajoute à tout cela un agent du FBI incarné par James Lesure. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose mais cela créé des rebondissements qui sont peut-être un poil trop prévisibles à mon goût pour le moment. Maintenant que Boomer a mis l’agent Turner dans l’orbite de nos femmes au foyer, les choses vont devenir de plus en plus complexes pour elles dans le monde du crime organisé. Mais Good Girls reste un petit plaisir coupable sympathique sans trop prendre de risques.
Note : 5/10. En bref, correct comme toujours.