Un travail réalisé dans des conditions particulières puisque pour ne pas se faire repérer, la journaliste « clandestine » n’a réalisé aucun croquis préparatoire et à travaillé uniquement de mémoire. Un reportage graphique poignant et éclairant que vous retrouverez sur le site du Monde.
A propos de l’auteure : Judith Vanistendael est la fille du célèbre poète et essayiste bruxellois Geert Van Istandael. Mais elle a choisi de s’exprimer à travers la bande dessinée, art qu’elle étudie à l’institut Sint-Lukas, auprès de Johan de Moor et Nix. Son premier album, publié aux Éditions de l’An 2 lui permet de raconter une tranche de vie familiale avec toute son émotion et son intelligence. « La jeune fille et le nègre » est l’histoire de Sophie, jeune Bruxelloise tombée amoureuse d’Abou, un demandeur d’asile togolais. Une histoire poignante qui montre la capacité de la jeune femme à marier le récit intimiste et social, à donner une résonance transcendantale à une histoire privée. À coup sûr, la marque d’une grande artiste ! Plus tard, elle publie « David, les femmes et la mort » aux Éditions du Lombard, qui reçoit un très beau succès critique.