Des envies d’agrandissement
La voisine qui possède la parcelle à côté de mon potager, n’a plus le temps de s’en occuper. L’an passé elle m’avait proposé ses fraisiers mais avec les surprises de la météo locale et le travail que j’ai eu a défricher mon bout de terrain, je n’ai pas pu les replanter chez moi. Peu importe. Après deux heures à casser de la terre dure comme du caillou, je m’offre une pause fraise que je déguste sur place. Sur sa parcelle elle avait planté des fleurs. Ses marguerites et ses lupins débordent un peu sur mon potager. J’aime. Cependant, je vais lui demander -quand je me sentirai d’humeur à être sociable et à essuyer un éventuel refus, ce qui n’est pas le cas en ce moment- si elle ne veut pas me céder un bout de son jardin, l’an prochain, afin que je puisse y cultiver une plus grande diversité de légumes. J’ai déjà mangé presque toutes mes laitues pommées. Hier j’ai planté de la romaine et de la batavia. Pour une raison que je ne m’explique mal, les haricots poussent partout, sauf là ou je les ai semé. J’ai dans l’idée que les corbeaux se sont régalé des graines et, qu’en les mangeant, ils les ont ressemées un peu n’importe ou. Ennuyeux car ces longues tiges ont tendance à s’enrouler autour de la première chose qu’elles trouvent, en l’occurence autour de mes légumes. J’espère qu’elle ne les étoufferont pas. Et si c’est le cas je me consolerai. Il parait que plants de haricots nourrissent la terre.
Les marguerites, les lupins, et les fleurs sauvages du jardin de ma voisine, laissé à l’abandon, débordent sur mon potager.
Une fraise ayant poussé sur le terrain de ma voisine. Si elle me cède un bout de sa parcelle, je planterai d’autres fraisiers.