Ce projet est né de la volonté de partager sa passion pour la culture japonaise par une professionnelle du monde du SPA, qui prépare le déploiement de ce joyau depuis 5 ans, et de son équipe de masseurs japonais, tous formés à l’école ShiaTsu. Chaque élément du lieu, du sol au plafond, a été étudié dans le respect de l’authenticité des matériaux importés du Japon et dont les plans ont été préparés par un architecte du pays (ci-contre, représentation de Kumikos, tressés à la main, crédits photo: Alexandre Plateaux).
Ainsi chaque pièce du décor mérite le détour, tant on peut à travers se projeter au loin dans une ambiance de profonde quiétude si chérie par la philosophie du “Zen”.
Tous les matériaux dont le bois de bambou au sol, la paille tressée au plafond, le linge de la région d’Imabari, les tenues des praticiennes et le kimono du client ont été conçus sur mesure en coton biologique, les huiles essentielles en première pression à froid, le thé vert de Kunigawa près du Mont Fuji a même été certifié ÉcoCert.
Une véritable philosophie naturelle.
Le premier véritable ryokan doté de ce concept en France, où le visiteur pourra se ressourcer à l’aide de 4 différents types de soins inspirés de la technique de massages shiatsu et se sentir ainsi quelque part entre Osaka et Kyoto. Au total, ce sont 5 cabines (dont 2 duos) à disposition, comprenant soit une table de massage ou un futon reposant sur des tatami, couverts de textiles biologiques dont le linge (imabari), les coussins en rondin, garnis de millet (zafu) et même les huiles essentielles et de massage!
Tous les luminaires (en bois de cèdre japonais) et le mobilier proviennent du Japon, en particulier d’Asahikawa, de même que le plafond en bambou, les kumikos (en introduction, fines traverses de cèdre pour représenter le motif Asanoha), le papier washi en revêtement mural, la céramique de Kyoto, tous Made In Japan. On retrouve par ailleurs le revêtement du sol ainsi que l’art floral (ikebana), représenté dans les cabines et jouxtant les soulahés, rideaux en lattes de bambou.
Une fois arrivé, chaussé.
Le soin commence ainsi avant le massage où le visiteur est accueilli avec un thé Houjicha et toute sa gestuelle inhérente, une serviette chaude appelée Hochibori pour se réchauffer les mains. Sachant que Suisen signifie une fleur, impliquant un renouveau avec un massage shiatsu au protocole des quatre massages proposés.
Chaque thé vert a ses vertus et après chaque massage, le client a le choix parmi 6 thés verts biologiques, en provenance de Kakegawa, à proximité du Mont Fuji. À la fin de la séance, l’invité pourra savourer le rituel du thé japonais entre les différentes variétés de la marque maison servies dans une théière de Tokoname ou bien du Matcha remué avec un Chasen typique dans la boîte à thé (Natsume) et servie par un écope à thé en bambou (Chasaku), joint d’un macaron japonais à même de la porcelaine artisanale.
Une expérience de partage, à partager…
Des bons cadeaux sont proposés ornés de Mizuhiki, faits à la main, sur l’enveloppe (origata), ainsi qu’un authentique sac de riz pour contenir le thé.
Toujours le souci du détail pour se rapprocher au plus près du Japon, dont il pourra arborer un des symboles, ce sac traditionnel appelé “furoshiki”, en emportant pour chez lui quelques sachets de thé ou de l’artisanat traditionnel.
Le nolen à l’extérieur comme rideau pour montrer l’identité et 5 ans pour monter le projet qui viendra fluidifier votre corps, en massage à l’huile ou habillé.
Sei pour le rajeunissement du visage avec plein d’étapes doté d’un tenugui, tissu traditionnel sans couture et omniprésent pour la plupart des massages, Kei pour le raffermissement de la silhouette avec un brossage de la peau avec une brosse végétale et ainsi déloger les cellules, sur 2 séances par semaine.
Des durées pour 1 ou 2 heures pour 105 euros par heure, 5 cabines solo et 2 cabines duo avec des cartes d’abonnement pour 5 ou 10 séances, rendant la séance à 80 euros.
SPA Maison Suisen, au 7, rue de Thorigny, 75003 Paris.