On pensait que le populisme était en recul. Raté. Après les Autrichiens et les Anglais, ce sont les Italiens qui font un choix inquiétant. Peut-être s'explique-t-il par les compromissions des partis politiques traditionnels ? A force de dire, c'est nous ou le chaos, l'électeur choisit le chaos ?
Cela montre certainement que la situation mondiale est fragile. Et qu'il en faudrait peu pour que les choses tournent très mal. En même temps, le SPD a décidé de rejoindre le gouvernement allemand, même s'il lui en coûte beaucoup. Admirons le sens des responsabilités de l'Allemand ? Mais aussi la France : avec son air con et sa vue basse, elle a tout de même évité la solution italienne ? En tout cas, il va falloir se demander ce que signifie solidarité européenne.