Depuis quelques temps, on parle sans cesse de "pouvoir". Si les ONG exploitent ceux qu'elles devraient aider, c'est par abus de pouvoir. Si l'homme maltraite la femme, c'est par abus de pouvoir...
Je devrais m'en réjouir ? Mon dernier livre caractérise le principe de la société présente par l'expression de Nietzsche : "volonté de pouvoir". (Qui s'oppose à la "générosité" de Bergson.) C'est mon explication à son incapacité à conduire efficacement le changement. (On ne veut pas changer, on veut casser.)
Mais nous avons un pouvoir absolu vis-à-vis de nos enfants. En abusons-nous ? Ce qui ne détruit pas renforce, dit encore Nietzsche. Appliqué au bébé, ce serait sûrement la recette du surhomme...