Harrow // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Il était temps de retrouver Ioan Gruffudd sur notre petit écran. Depuis la fin de Forever (ABC) il s’était fait un peu plus discret mais voilà que les australiens ont pensé à lui pour être le héros de Harrow, une série de ABC TV (la chaîne australienne pas américaine). Il s’agit également de la première production internationale de ABC Studios International (qui appartient à Disney) et je dois avouer que c’est plutôt pas mal. Il y a de l’ambition dès le départ dans ce premier épisode et la série parvient de façon très étonnante à assembler les éléments familiers du genre afin de faire quelque chose de frais afin de casser un peu les codes de la série policière procédurale. Il faut dire que Harrow se repose aussi énormément sur les performances (réussies) de son casting. On retrouve donc toujours l’accent gallois de notre héros incarné par Ioan Gruffudd et qui insuffle un peu d’exotisme dans la série, associé à une ambiance légèrement différente. Si par moment la série laisse échapper quelques faiblesses, notamment dues au fait qu’elle doit prendre son temps sur dix épisodes pour raconter son histoire, l’ensemble reste suffisamment sympathique pour donner envie de revenir. On est que Leigh McGrath et Stephen M. Irwin, les créateurs de la série ne sont pas là pour faire une étude sociale mais plutôt pour raconter une histoire policière avec un brin d’originalité dedans.
Le docteur Daniel Harrow, pathologiste, voit sa vie de famille, sa brillante carrière et sa vie menacés, et doit rassembler toutes ses forces pour taire un crime plutôt que de le résoudre.
Et ce « brin » d’originalité vient de notre très cher héros, le Dr Harrow. La mise en scène est elle aussi intéressante. En effet, Kate Dennis, qui a travaillé récemment sur The Handmaid’s Tale apporte sa propre vision des choses et cela se ressent, permettant là aussi d’ajouter un brin d’originalité. On retrouve dans Harrow des similitudes bienvenues avec The Doctor Blake Mysteries alors que Blake et Harrow partagent quelques trucs. Ioan Gruffudd est l’un des attraits principaux de Harrow alors qu’il apporte un côté divertissant à la série en plus de son charme gallois qui ne peut que vous séduire. La série décide aussi d’explorer des thématiques un peu plus sombres au fur et à mesure que le premier épisode avance, tout en conservant un brin de légèreté à côté pour éviter de nous donner une indigestion. Il est sûr et certain que chaque épisode apportera son lot de surprises qui permettront de répondre aux questions que l’on se pose et surtout de faire évoluer le mystère de la saison. L’introduction était elle aussi très sympathique, ce qui change un peu de ce que l’on aurait pu imaginer au départ. Finalement, Harrow est peut-être la série policière dont j’avais besoin surtout que j’adore l’acteur donc je serai là pour la suite de la saison sans problème.
Note : 6/10. En bref, suffisamment accrocheur et sympathique pour espérer me donner envie de voir la suite.