Ce qui coule n'a pas de fin, de Massinissa Selmani au Palais de Tokyo

Publié le 11 mars 2018 par Onarretetout

C'est d'abord par sa manière d'installer les dessins dans l'espace que Massinissa Selmani intrigue. Des transparences, des photos et des traits qui semblent les positionner dans un volume, des planches, des cloisons percées ouvrant sur le lieu même de l'exposition, ici en bas des marches. L'artiste montre ces dessins comme témoignant de quelque chose (ici l'histoire de Louise Michel, ses rapports avec les Kanaks et les Algériens, son opposition au pouvoir qui l'avait chassée de France après la Commune de Paris) mais aussi s'inscrivant dans le présent, l'immédiat, papier en partie déroulé, proposition de points de vue.