Les perspectives thérapeutiques du retard mental

Publié le 03 juillet 2008 par Micheljanva

Extrait du portrait dressé par Valeurs Actuelles de Jean-Marie Le Méné :

"Jean-Marie Le Mené est d’abord et surtout, pour ceux qui le connaissent, président de la Fondation Jérôme-Lejeune. Cette fondation scientifique et médicale, reconnue d’utilité publique, porte le nom de son beau-père, qui découvrit en 1959,avec Raymond Turpin et Marthe Gautier, l’anomalie chromosomique responsable de la trisomie 21.

«J’ai eu l’immense bonheur de connaître Jérôme Lejeune. C’était un homme hors du commun, extrêmement intelligent, extrêmement bon, qui vous élevait à la hauteur de sa science. C’est la marque des grands

Celle d’un savant chrétien, fondateur de la génétique moderne, dont le procès en béatification est ouvert au Vatican. À sa mort, les enfants trisomiques qu’il soignait se sont sentis orphelins.

«Avec ses proches, nous nous sommes dit qu’il fallait poursuivre l’oeuvre de Jérôme Lejeune, non pour lui dresser un mausolée mais pour chercher, soigner et défendre les plus faibles, comme il l’a fait toute sa vie.»

Près de 4000 patients fréquentent la consultation de la Fondation. « Nous pouvons soigner certaines pathologies associées à la trisomie 21, explique Jean-Marie Le Méné, qu’il s’agisse de la sphère ORL, de problèmes orthopédiques ou de troubles du comportement, de sorte que la personne s’insère mieux dans la vie sociale. » L’espérance de vie des patients augmente: les plus âgés ont 70 ans.

Grâce aux dons qu’elle collecte, la Fondation Jérôme-Lejeune finance les travaux de nombreux laboratoires publics et privés sur le retard mental, dans une perspective thérapeutique. Elle s’est récemment associée à un laboratoire de l’université de Newcastle, dirigé par le PrMcGuckin, pour créer Novussanguis, un consortium international de recherche sur les cellules souches de sang de cordon ombilical et les cellules souches adultes."

Michel Janva