Lu dans Présent de demain, sous la plume d'Alain Sanders :
"C’est la ligne Uribe – on ne négocie pas avec des preneurs d’otages, on les éradique – qui l’a finalement emporté là où des années de diplomatie rampante, de tractations, de reptations, avaient échoué. Avec ces derniers mois des danses du ventre indécentes devant le dictateur marxiste Chavez. C’est la force, la manière forte, le savoir-faire des Forces spéciales colombiennes (formées par les fameux Green Berets US), qui ont méthodiquement encerclé les FARC, les ont harcelés, dépecés, laminés et finalement réduits à quelques bandes égarées dans la jungle.
Alors s’il faut dire « merci » à quelqu’un pour cette libération d’otages qui ne doit rien aux turluttes diplomatiques, mais tout à la détermination anticommuniste de la Colombie, c’est au président Uribe. Face aux pressions internationales, face aux menaces de Chavez, face même à certaines déclarations peu amènes de la smala Betancourt, il a tenu bon. En 2002, quand Alvaro Uribe est arrivé au pouvoir, la guérilla tenait des villes, des campagnes, et menaçait Bogota. Aujourd’hui, elle est réduite à sa plus simple expression et finira de pourrir à sa vraie place dans les tréfonds de la forêt tropicale."
MJ