Barbara Abel a la bonne idée d’ouvrir son roman sur une dispute terrible entre les deux familles, avant de revenir sept ans en arrière, longtemps avant l’évènement qui remplacera leur amitié par des reproches, de la haine et de la rancœur. Ce procédé donne inévitablement envie au lecteur de découvrir ce qui pousse les deux couples d’amis à se déchirer de la sorte.
Si son dernier roman (« Je sais pas ») m’a semblé plus abouti au niveau du style, j’ai préféré l’intrigue de ce thriller psychologique. En puisant ses personnages parmi monsieur et madame Tout-le-monde, Barbara Abel installe non seulement son histoire au sein d’un environnement débordant d’authenticité, mais nous rapproche également très facilement de ces gens qui pourraient être nos voisins. Une fois la tragédie survenue, l’auteure installe un climat de malaise, voire même de paranoïa, permanent, qui dévoile la part d’ombre des personnages et fait régulièrement froid dans le dos. Il devient alors impossible de lâcher ce thriller psychologique qui tient en haleine jusqu’à la fin.
J’ai donc beaucoup aimé et je ne manquerai pas de lire « Après la fin ».
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