Le #JeudiAutoEdition est un rendez-vous que je suis de très près depuis un petit moment et n'ayant pas toujours une lecture sous la main, je préfère mettre en avant un ou une auteur(e) auto-édité(e), ce qui, je l'espère, vous permettra de le ou la connaître un peu plus et pourquoi pas, la curiosité fera le reste ... Cette semaine, c'est au tour de Kalya Ousmane
Les présentations
Pour commencer, est-il possible de vous présenter en quelques mots ?
(Etudes, métier, loisirs, etc)J'habite à Paris dans le 18ème arrondissement au pied de la butte Montmartre, dans un quartier très vivant. Je suis née en France en 1970, d'une mère française et d'un père nigérien. J'ai passé mon enfance et mon adolescence au Niger pendant 15 ans, des études en France où j'ai posé mes bagages pour travailler. Je suis consultante en marketing et aussi coach professionnel.La lecture est une de mes passions. Depuis 5 ans je me suis mise à la cuisine, je tente des recettes, je crée, j’aime cuisiner pour les autres et pour moi et la partager. Ma saison préférée est le printemps. J'aime les mots et la langue française. Je déplore que le mot gourmet se décline si mal au féminin car je suis un "gourmet": j'aime les (très) bonnes tables. Je nage régulièrement, j’apprécie la natation car c’est un sport doux et intense. Je fais aussi de l’équitation et de la plongée sous-marine dès que je le peux.
Depuis quand vous êtes-vous intéressé(e) à l'écriture ? j’ai toujours aimé écrire, j’ai commencé à écrire à l’adolescence sur mes ressentis, mes peines et mes joies. J’ai ensuite écrit beaucoup de lettres à mes amoureux sans leur envoyer d’ailleurs. Je me suis remise à écrire à l’été 2015 pour écrire ma première nouvelle : 7 jours (en) quête d’enfant.Qu'est-ce qui peut faire l'objet d'inspiration pour vous ?C’est la vie qui m’inspire, j’écris sur des sujets qui m’animent, sur des sujets qui me questionnent et qui sont peu abordés en fiction.Quel est votre rythme d'écriture ?Comme j’ai deux métiers, mon temps consacré à l’écriture est concentré sur le week-end et en particulier le dimanche. Il m’arrive de travailler à mes écrits en soirée, notamment pour me relire et me corriger.Si vous pouviez donner vie à l'un de vos personnages, lequel choisiriez-vous ?Je choisirais Caroline, qui est un personnage d’un 24 Décembre en Floride. Caroline est restauratrice à Orlando, elle prépare le dîner du réveillon de Noël, et se retrouve paralysée par le doute.Sur quel(s) projet(s) travaillez-vous actuellement ?Depuis mi-décembre je n’écris plus, pour laisser mon cerveau faire le vide d’abord, et le plein ensuite, avant de me lancer dans mon projet en 2018 : un roman. J’en tiens l’idée, je suis actuellement en train de faire des recherches et des fiches de personnages, puis ce sera la trame et je vais sans doute commencer à écrire avant le printemps.Comment avez-vous vécu l’enthousiasme des premiers lecteurs ? Le retour des critiques, positives comme négatives.Pour le moment, j’ai eu la chance de recevoir très peu de critiques négatives, que j’ai lues avec beaucoup d’attention, pour en tirer des enseignements pour la suite. Je ne vous cache pas qu’une critique négative est assez désagréable à recevoir. Chaque critique positive est un cadeau, que je reçois avec beaucoup de gratitude et qui m’encourage à aller plus loin dans l’écriture. J’ai en 2017 créé des liens avec des chroniqueuses, qui maintenant me suivent parution après parution. - La publication -Comment s'est passé votre parcours pour l'auto-édition ?Je suis venue à l’auto-édition à l’été 2017, après avoir fait publier ma première nouvelle à compte d’auteur. C’est grâce à des rencontres avec des auteurs indépendants, que l’auto-édition m’a tentée. Je me suis lancée avec Le chef d’oeuvre, une nouvelle que j’avais d’abord offerte sur internet. Ceci m’a permis de me familiariser avec la plateforme d’auto-édition d’Amazon KDP (Kindle Direct Publishing). J’ai trouvé cette plate-forme très intuitive et très simple, et j’ai eu le bonheur en moins de 24h, de voir ma nouvelle dans la catalogue Amazon. C’est expérience réussie m’a donné envie de continuer dans cette voie de publication.Pour vous, quels sont les avantages ainsi que les inconvénients de cette méthode de publication ?L’auto-édition me donne une liberté de ton, de style, dans le choix de mes couvertures, et de mes prix. Elle demande beaucoup de temps, mais j’ai le plaisir d’être un vrai artisan. Il est vrai également que l’auto-édition donne moins de visibilité à un auteur, que s’il est publié par une grande maison d’édition. Je ne regrette absolument pas ce choix qui me permet en plus d’avoir une proximité avec les lecteurs.- Les petits plus -Avez-vous une petite anecdote lors d'une rencontre avec vos fans ?Il se trouve qu’une des mes lectrices, qui depuis le début lit tout ce que j’écris , m’a montré un jour un passage qu’elle avait surligné issu d’une de mes nouvelles Le trottoir, en me disant que ce passage l’avait particulièrement touchée et émue, et qu’elle l’avait relu plusieurs fois.Une autre de mes lectrices ayant lu 7 jours en quête d’enfant, et étant elle même concernée par le sujet, m’a confié son parcours vers la maternité avec beaucoup d’authenticité, ceci m’a immensément touchée.D'ailleurs, où peut-on vous rencontrer pour boire un café et/ou pour une petite dédicace ?On peut me rencontrer dans un café parisien cosy, calme, aux fauteuils confortables, autour d’un thé ou d’un bon verre de vin. Comme vous le voyez je ne vous donne pas de nom particulier, car il y en a plein à Paris. Il suffit de trouver le bon endroit, et que l’on me contacte, en passant par ma page Facebook Une petite chose à ajouter ?Merci pour cette interview. Mes écrits sont sur Amazon, on peut aussi me suivre sur Instagram et sur Twitter.