Une info à fort potentiel youpi

Publié le 03 juillet 2008 par Zappeuse

Hier soir, alors que je m’empaffais face à un docu sur les les kamikazes de Pearl Harbor, je vins négligeamment vers le blog dans l’idée d’y écrire vite fait une note animalière, permettant ainsi de remettre à Fraise la médaille qui lui revenait dans le cadre du dernier jeu, dont d’ailleurs il fut non seulement le gagnant mais le seul participant, en trouvant que le fedon était le petit du baudet. J’aime bien les histoires d’animaux, ça repose. Tenez, même à la télé, quand je veux me détendre, j’aime bien l’animal, y compris quand le lion terrible se tape une antilope-burger ou un tartare de gazelle ; pourtant, c’est violent.

Et donc, hier soir, juste avant d’attaquer sur le baudet du Poitou (qui, du coup, va sagement attendre son heure), j’appris qu’Ingrid Bétancourt était libre. Pas à proprement dire libérée, parce-que les FARC, sur ce coup-là, n’ont eu aucun geste d’humanité, mais libre grâce à une opération d’espionnage à la James Bond, qui a permis à l’armée colombienne de sortir de la jungle 15 otages, dont Ingrid ; vous permettez que je l’appelle Ingrid ? Six ans après son enlèvement, de retour à la liberté sur un tarmac d’aéroport, elle a parlé d’une voix claire, elle a remercié, elle a prié. Toutes les unes des journaux, de la radio, de la télé, se sont fixées sur cet instant-là, espéré mais inattendu, et heureux. Au JT d’Arte, à 12 h 45, un professeur de l’EHESS a évoqué une libération inimaginable, et pourtant elle semble avoir été menée de main de maître.

Qu’importent au final les modalités exactes de l’opération, ce qui compte, là, maintenant, c’est la libération elle-même, et ça rend heureux.