En ce 8 mars, les femmes en lutte vont être à l'honneur. Pour autant, je ne suis pas certain que les images, ci-dessous, prises rue d'Aubervilliers, fassent l'unanimité parmi les féministes.
En l'occurrence, le féminisme en 2018 est fort divers, un peu comme les socialistes européens.
On trouve de tout, du bon et beaucoup de n'importe quoi pour remplir l'espace et divertir...
Dans le sens divertissement, de distraire, à l'honneur dans les médias du CAC 40.
Plus précisément, occulter et censurer le féminisme qui porte la double revendication de l'égalité des droits et de l'égalité sociale...
Sans cette double revendication, le féminisme est leurre qui sert à perpétuer les inégalités salariales entre les femmes et les hommes, et toutes les inégalités en général.
C'est le féminisme des Elisabeth Badinter, Marlène Schiappa et Laurence Parisot... entre un conseil d'administration d'une multinationale, une interview dans un hebdomadaire parisien, un dîner au Siècle ou un conseil des ministres.
Un féminisme bourgeois indifférent à la condition des victimes féminines de la banalisation du travail dominical, de la création des horaires dits de soirée, de l'extension européenne du travail nuit aux femmes, des temps partiels imposés.
Un féminisme qui rime avec capitalisme et ordre établi...