The Flash // Saison 4. Episodes 14 et 15. Subject 9 / Enter Flashtime.
Après quelques moments ennuyeux et une gestion un brin chaotique de l’histoire de Flash en prison, The Flash revient alors à ce qu’elle sait faire de bien mieux. Je n’ai pas été le plus grand fan de l’histoire de DeVoe et je ne pense pas que cela va réellement changer avec « Subject 9 » mais j’apprécie tout de même les efforts que la série peut faire. Car elle tente de rendre le truc un peu plus funk y qu’auparavant et c’est une bonne nouvelle. Subject 9 c’est un personnage : Izzy Bowin. Ne connaissant pas les comics, je ne peux pas vraiment l’étendre sur le sujet mais la série tente ici de faire un épisode un brin plus solide que ce à quoi elle a pu nous habitué par moment. L’épisode est rythmé et tente alors d’utiliser les forces de la série de façon intelligente sans en faire des tonnes. Car la série n’en avait pas besoin après tout. L’histoire de DeVoe est donc une preuve que la série est vraiment capable de s’enfoncer encore plus loin quand elle a des intrigues ridicules et des développements tout aussi ridicules entourant les personnages et l’histoire. Du coup, que DeVoe soit toujours en vie n’a pas spécialement de grand intérêt narratif car la série ne semble pas vraiment savoir quoi en faire. Elle tente quelque chose mais ce n’est pas suffisant à mon goût.
Maintenant il y a des enjeux qui peuvent devenir intéressants comme la prochaine étape qui est d’emmener Izzy à STAR Labs afin que Barry puisse lui révéler son identité secrète. Le but est clair : entrainer Izzy afin qu’elle devienne un superhéros et puisse faire face à DeVoe. The Flash a beau faire quelques trucs sympa dans cet épisode, cela manque toujours d’une certaine forme de consistance. Notamment car Barry continue d’être l’un des aspects les moins intéressants de la série quand les secondaires trouvent peu à peu une vraie place. Il y a fort heureusement quelques moments un peu plus fun comme les effets élastiques de Ralph, Harry et Cecile, et j’en passe. Mais il manque un truc essentiel : l’envie de voir la suite avec impatience. Et ce n’est pas « Subject 9 » qui donne spécialement envie d’aller plus loin. Puis nous avons « Enter Flashtime ». Pour l’homme le plus rapide du monde, je trouve que par moment Barry Allen est un peu trop lent. Comme par hasard. Le truc c’est que chaque année il doit repousser ses limites et toujours aller plus vite. Il n’y a pas de twist potentiel supplémentaire autour de tout ça et je trouve ça légèrement problématique.
Cet épisode est un peu une sorte d’épisode bouteille qui se concentre sur très peu de personnages et de lieux à la fois. La série tente ici un truc plus conceptuel en brisant un peu la formule que l’on connait. Une bonne partie de cet épisode se déroule donc sur un espace temps très réduit, ce qui réduit forcément les développements mais cela permet de créer une nouvelle dynamique qui me plaît. Dans ce nouvel épisode, un éco-terroriste décide de faire exploser une bombe nucléaire sous la garde d’ARGUS, alors Barry et cie doivent trouver une façon d’arrêter l’explosion avant qu’elle n’atteigne Central City. Jusque là, c’est une bonne idée mais les options sont limitées et ne permettent pas spécialement de développer beaucoup plus l’histoire. C’est Iris de son côté qui va trouver la solution qui va impliquer les talents de Barry à courir vite (bien évidemment). Finalement, je crois que The Flash m’a terriblement lassé cette année et il est donc légèrement difficile pour nous de me remettre dans le bain. Car j’attendais un truc différent cette année et peut-être une façon de la part de la série de se remettre en cause.
Note : 5/10. En bref, rien de bien exceptionnel mais des efforts…