Dans ce livre, il n’est pas question de bonheur mais de la perte d’un être cher. à l’âge de 6 ans Cali a perdu sa maman. Sa mère était également son institutrice. Il n’assistera pas à l’enterrement, il reste seul à la maison et observe les silhouettes toutes de noirs vêtus à la fenêtre. Son petit papa comme il l’appelle dans ce roman n’est plus que l’ombre de lui même, il noie son chagrin au bar du village. « Tu me manques à crever, maman. Jusqu’à quand vas-tu mourir ? » demande le petit Bruno. Un enfant ne peut pas perdre sa maman. Ce n’est pas possible.
« La mort n’existe pas. Le désespoir, lui, je peux le toucher. C’est une matière visqueuse, une mauvaise sentinelle postée sur le chemin. Elle me surveille. Depuis ton départ, chaque jour crée une distance nouvelle. Tout est de plus en plus loin de toi. Ralentir, oui ralentir… Ne pas m’enfuir. à quoi bon prendre le large, maman? Ma vie, je veux te l’offrir entièrement.«
Plus qu’un récit sur le deuil, Seuls les enfants savent aimer, c’est un rendez-vous avec les souvenirs d’enfance, l’école, les amis, le premier émoi et les colonies de vacances. Des thèmes déjà présents dans les textes de Cali chanteur. Un roman émouvant, déchirant, triste, mais aussi lumineux et joyeux. Un récit plein de sentiments, à l’image de la vie. Merci Cali pour ce beau roman.
J’aime autant le Cali écrivain que le Cali chanteur, ne t’arrêtes pas en si bon chemin, j’ai hâte de lire ton roman sur ta fugue !
Seuls les enfants savent aimer est un coup de coeur